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Publié le 18 Septembre 2014

Le chien errant, par David Markish (*)

Une recension de Jean-Pierre Allali

Israélien depuis 1972 après avoir vécu à Moscou où il est né en 1938 et au Kazakhstan, l'écrivain David Markish, auteur d'une vingtaine d'ouvrages, est le fils cadet du célèbre poète yiddish, Peretz Markish, assassiné sur ordre de Staline en 1952.

C'est un ouvrage truculent où l'humour le dispute à la dérision qu'il nous propose avec les tribulations d'un jeune écrivain, pas vraiment juif mais peut-être un peu quand même, Vadim Soloviov, expulsé par erreur dans les années 1970 d'Union Soviétique.

Vadim, qui vivait à Moscou sans « propiska », le permis de séjour obligatoire en URSS, occupait un sous-sol crasseux, une « niche » se plaisaient à dire ses amis. Un squatter en somme. Ce que ne manquera pas de découvrir le capitaine Romanov, de la Loubianka, la « Grande Maison » de la capitale soviétique. Convoqué aux services de police, Vadim va subir un interrogatoire serré jusqu'au moment où le capitaine lui assène : « Vous avez une tante en Israël, à Tel-Aviv ». Et, cas aggravant, une grand-mère au nom de Sarah Leïbovna fusillée à Baby Yar ! Malgré les dénégations du citoyen  Soloviov qui persiste à déclarer « Je ne suis pas juif, je suis Russe », il doit avoir quitté les limites de l'Union Soviétique au plus tard le 31 décembre 1976.

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Publié le 17 Septembre 2014

Gilles Kepel et la marche politique des fils des « Beurs »

Par Steve Nadjar, publié dans Actualité Juive le 16 septembre 2014

Gilles Kepel, spécialiste du Moyen-Orient et de l’islam, a étudié le profil des enfants d’immigrés se lançant en politique.

Phénomène largement passé inaperçu, la candidature de quatre cents personnes issues de l’immigration aux dernières élections législatives, en juin 2012, avait pourtant quelque chose de résolument novateur. 

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Publié le 17 Septembre 2014

Pieds-noirs - les bernés de l'Histoire, par Alain Vincenot (*)

Recension de Jean-Pierre Allali

Depuis plusieurs années, Alain Vincenot nous a habitués à des ouvrages tournant autour du thème de la Shoah. C'est ainsi qu'il nous a successivement proposé les livres émouvants que sont « Les larmes de la rue des Rosiers » (1) et « Vél d'Hiv, 16 juillet 1942. Des survivants de la rafle témoignent » (2).

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Publié le 16 Septembre 2014

Pourquoi les Juifs et les Noirs ont une histoire commune si forte ?

Par Carol Binder, publié dans Actualité Juive le 11 septembre 2014

L'historienne américaine Édith Bruber répond à cette question dans un ouvrage paru en septembre. Comme un écho au fameux «Africa» de Rose Laurens, ce livre met en lumière le phénomène d’émergence de synagogues dans des villages d’Afrique occidentale, orientale et australe, depuis le début du XXe siècle. 

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Publié le 16 Septembre 2014

Varian Fry - sauver la culture, par Bertrand Solet (*)

Par Jean-Pierre Allali

Comme chacun le sait désormais, on appelle « Justes parmi les nations » les hommes et les femmes, qui, aux heures sombres de la Shoah, ont, souvent au péril de leur vie, sauvé des Juifs et, d'une façon plus générale, des personnes qui étaient en danger du fait de la folie meurtrière du dictateur allemand  Adolf Hitler. Le journaliste américain Varian Fry fut de ceux-là. Ce petit livre raconte son histoire.

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Publié le 15 Septembre 2014

ROSA LUXEMBURG Non aux frontières par Anne Blanchard

Rosa Luxemburg est incontestablement l'une des figures juives les plus touchantes de l'Histoire contemporaine. Par sa vie tourmentée et brève , par son combat militant et par le souvenir impérissable qu'elle a laissé puisque depuis 1919, chaque année, en janvier, des milliers de Berlinois se rendent en pèlerinage au cimetière de Friedrichsfelde, où elle repose aux côtés de son compagnon de route spartakiste, Karl Liebknecht.

 

C'est à Zamosk, dans la partie de la Pologne alors sous autorité russe que naît, le 5 mars 1870, au sein d'une famille juive bourgeoise et cultivée, la petite Rosalia Luksenburg. Le père, Édouard Luksenburg, Juif assimilé, dirige un commerce de bois. La mère, Lina, Juive orthodoxe, descendante d'une lignée de dix-sept rabbins, est passionnée de littérature. Au foyer des Luksenburg, qui comptera cinq enfants : Anna, Nathan, Maximilien, Rosalia et Joseph, le yiddish et l'hébreu sont bannis et on ne parle que le polonais. En 1878, la famille rejoint Varsovie, loin du ghetto et, malgré un numerus clausus sévère, Rosalia est admise au lycée russe de la ville en 1880. Ce n'est pas une mince affaire pour cette jeune fille fragile atteinte d'une claudication consécutive à une maladie mal soignée lorsqu'elle avait cinq ans.

En 1887, c'est le premier contact avec la politique et les jeunes marxistes du « Proletariat ». La même année, menacée d'arrestation, elle passe clandestinement à Zurich et prend le nom de Rosa Luxemburg. C'est là qu'elle rencontrera celui qui sera « l'homme de sa vie », Leo Jogishes, fils d'une richissime famille lituanienne. Ensemble, ils vont créer le SDKP ( Social-Démocratie du Royaume de Pologne) et lancer un journal « La cause ouvrière ».

En 1897, Lina Luksenburg meurt. Elle aura droit à des funérailles juives traditionnelles. Pendant ce temps, la police tzariste traque les militants de gauche en Pologne comme en Russie. Leo et Rosa choisissent de poursuivre leur lutte en Allemagne. Pour parer à toute éventualité, un mariage blanc avec Allemand de souche est organisé pour Rosa. Le 19 avril 1898, elle épouse un certain Gustave Lübeck et s'installe à Berlin. Oratrice hors pair, elle devient la coqueluche du public. Au fil des ans les arrestations et les emprisonnements vont se succéder. Le 1er janvier 1919, le futur Parti Communiste allemand est créé, c'est la Ligue Spartakiste. Libérée en novembre 1918, après un nouveau séjour en prison, elle prend la direction du journal « Die Rote Fahne » ( Le drapeau rouge). Le 15 janvier 1919, la répression policière s'abat sur Berlin. Rosa est arrêtée, soumise à un violent interrogatoire au cours duquel on lui fracasse la mâchoire avant de l'abattre d'une balle dans la tête. Son corps, lesté d'une grosse pierre, est jeté dans un canal. Elle n'avait pas encore cinquante ans. La même nuit, Karl Liebknecht est assassiné. Deux mois après, Leo Jogishe subit le même sort.

 

Pour raconter l'histoire édifiante de Rosa Luxemburg, Anne Blanchard, peut-être parce qu'elle s'adresse surtout à des adolescents et à de jeunes adultes, a choisi de la mettre dans la bouche ou du moins dans les pattes de son chat Mimi, qui nous livre son carnet de notes. C'est, pour le moins original.

En complément, l'auteur propose un chapitre « Eux aussi, ils ont dit non » et évoque l'action de la Cimade, du RESF, du Gisti ou encore du Mrap et, plus généralement des Altermondialistes. Rosa Luxemburg aurait-elle accepté cette filiation ? Allez savoir ! Reste un sympathique petit livre qui permet de maintenir vivace le souvenir d'une militante héroïque du début du siècle dernier

Jean-Pierre Allali

 

ROSA LUXEMBURG

Non aux frontières

par Anne Blanchard

Éditions Actes Sud Junior. Septembre 2014. 96 pages. 8 euros.

 

 

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Publié le 11 Septembre 2014

«Les plus antireligieux ont la vision la moins laïque de la religion»

Propos recueillis par Bernadette Sauvaget, publié dans Libération le 10 septembre 2014

Les soubresauts hexagonaux autour du conflit à Gaza et la violente bataille sur le mariage pour tous accréditent l’hypothèse de crispations religieuses et communautaires en France. Théologien et pasteur protestant, engagé à gauche, Stéphane Lavignotte plaide dans Les religions sont-elles réactionnaires ? - essai qui sort aujourd’hui - pour une approche banalisée du fait religieux, objet social, de son point de vue, comme un autre, qui doit être pensé avec les outils des sciences humaines et de l’histoire. Pour lui, la religion peut devenir aussi bien réactionnaire que révolutionnaire.

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Publié le 10 Septembre 2014

Verdun comble ses trous de mémoire

Par Benoît Hopquin, publié dans le Monde le 9 septembre 2014

Le fort de Douaumont, enfin. Il se révèle au dernier moment, en haut d’une côte, comme si les obus de 400 l’avaient enfoncé dans le sol. Après le bois des Caures, après Fleury, après la Cote 304, après le Mort-Homme, le pèlerinage, l’errance, plutôt, sur le champ de bataille de Verdun, s’achève à ce sombre Golgotha dominant les méandres de la Meuse. Jusque-là, on avait exploré la souffrance en plein air, avec le ciel pour horizon, pour unique consolation, fût-il hachuré par la pluie. On plongeait désormais au cœur des ténèbres, dans les entrailles noires du malheur.

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Publié le 10 Septembre 2014

"Pousse ton cri" : un nouveau site antiraciste

Publié dans le Figaro le 9 septembre 2014

Les internautes sont appelés à crier contre le racisme sur un site ouvert mardi 9 septembre 2014 par quatre associations, qui ne veulent pas abandonner internet aux discours de haine. Chacun peut s'enregistrer et mettre en ligne son cri sur le site www.poussetoncri.fr, qui explique également comment signaler des contenus racistes repérés sur le web. La campagne, portée par la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), SOS Racisme, le Mrap et l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), est financée par Google. 

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Publié le 8 Septembre 2014

Vidéo : C'était le 5 septembre 1972 : Prise d'otages lors des Jeux Olympiques de Munich

Les Jeux olympiques de Munich ont commencé depuis dix jours quand, le 5 septembre 1972 au matin, huit membres du groupe militant armé palestinien Septembre noir s'introduisent dans le village olympique. Plusieurs membres de la délégation israélienne sont pris en otage. Les terroristes exigent la libération de 234 prisonniers palestiniens enfermés dans les geôles d'Israël. Le soir, alors que les membres de Septembre Noir sont sur la base aérienne de Fürstenfeldbruck avec leurs otages, la police allemande décide d'ouvrir le feu.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

Albert Roche, Président du CRIF Bordeaux-Aquitaine : « Juifs et Musulmans peuvent s’entendre, se respecter et s’estimer »

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04 Juin 2004
Question : Depuis le mois d’octobre 2003, vous êtes le tout nouveau Président du CRIF Bordeaux – Aquitaine, et vous succédez ainsi à David Berdugo. Les Juifs de Bordeaux et d’Aquitaine sont installés dans la région depuis plus de deux millénaires. Quel est leur attachement à la région ?

Pierre Lévy, Délégué régional du CRIF Est : « Ce n’est pas une minorité certes agissante qui doit mettre en péril les fondements de la République… »

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19 Mai 2004
Question : 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim (Haut-Rhin), ont été découvertes souillées par des inscriptions néo-nazies et antisémites le vendredi 30 avril 2004. Puis, une vingtaine de tombes du cimetière catholique de Niederhaslach (Bas-Rhin) ont été recouvertes d'inscriptions, pour l'essentiel des croix gammées, dans la nuit du samedi 1er mai au dimanche 2 mai, Enfin, le vendredi 7 mai, le monument érigé dans le cimetière de Fleury-Devant-Douaumont (Meuse) à la mémoire des combattants juifs morts pendant la bataille de Verdun a été profané avec des inscriptions néo-nazies. S’agit-il selon vous d’une véritable hémorragie ? N’y a t-il pas un terreau particulier dans l’Est de la France ? Enfin, est-ce par ailleurs une nouveauté ?

Yonathan Arfi, Président de l’UEJF : « A l’UEJF, nous sommes convaincus que nous pouvons être pleinement juifs et pleinement Français, et nous disons même d’autant plus juifs que nous sommes Français, d’autant plus Français que nous sommes juifs. »

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27 Novembre 2003
Question : Du 7 au 11 novembre, l’Union des Etudiants Juifs de France a réuni à Strasbourg sa convention nationale, intitulée « Les Enfants de la République », sur le thème de la lutte contre le communautarisme. Plus de 300 étudiants, venus de toute la France ont débattu en présence de représentants de mouvements de jeunesse politiques (UMP Jeunes, UDF jeunes, MJS, SOS Racisme,…) autour des thèmes du communautarisme, de la laïcité et de la lutte contre l’extrémisme. Pourquoi avez-vous choisi de débattre de ces thèmes ?

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