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Publié le 2 Décembre 2014

«Exhibit B», l’antiracisme en actes

Par Eric Loret, publié dans Libération le 2 décembre 2014

«L’installation-performance» du Sud-Africain Brett Bailey s’attire les foudres d’opposants qui lui reprochent ce qu’il entend précisément dénoncer : l’oppression des Noirs.

C’est une œuvre qui révèle une profonde fracture, un profond malentendu dans nos sociétés. Où l’on apprend qu’il ne suffit plus de vouloir être antiraciste pour l’être vraiment. Que la non-représentation des minorités ethniques est un problème réel : non pas la non-représentation en tant qu’objets, mais en tant que sujets ayant «voix» au chapitre. Et que le retour de manivelle peut être brutal…

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Publié le 1 Décembre 2014

Les artistes français sous l'Occupation

Par Daniel Psenny, publié dans le Monde du 1er décembre 2014

A la Libération, certaines vedettes furent accusées d'avoir collaboré avec les nazis. Parfois à tort…

Occupant Paris dès le 14  juin 1940, les nazis se sont aussi emparés du monde de la nuit et de ses artistes. A cette époque, pour les Allemands, la capitale française reste un lieu de plaisirs et de divertissements. 

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Publié le 1 Décembre 2014

Salon du Livre Jeunesse: aborder la Shoah avec les tout petits

Par Eric Keslassy, publié dans Actualité Juive le 28 novembre 2014

Comment expliquer la Shoah aux enfants ? Rachel Hausfater et Olivier Latyk nous proposent un album magnifique, usant d’un langage métaphorique et de superbes illustrations, pour faire comprendre ce que fut la Shoah aux plus petits. Les parents – mais aussi les enseignants – doivent l’acquérir au plus vite et mener des lectures commentées avec les enfants.

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Publié le 28 Novembre 2014

Avec La nuit de Bombay Michèle Fitoussi rend hommage à Loumia Hiridjee

Par Marie-Anne Sburlino, publié sur Unidivers le 10 novembre 2014

Dans La nuit de Bombay Michèle Fitoussi narre sa venue en Inde, au mois de novembre 2008, afin de rencontrer Loumia Hiridjee, créatrice avec sa sœur Shama de la marque de lingerie Princesse Tam Tam au milieu des années 80, puis associée dans la gestion du site Internet féminin Terrafemina. 

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Publié le 27 Novembre 2014

Paris, Berlin Vichy : la haine antisémite (1941)

Par Thomas Snégaroff, une émission diffusée sur France Info le 26 novembre 2014

En septembre 1941, l'exposition "le Juif et la France" rassemble 250.000 visiteurs à Paris, quelques semaines après les premières rafles contre les Juifs en zone occupée. Un épisode relaté dans l'exposition sur la collaboration qui s'ouvre aujourd'hui aux Archives nationales.

Pour écouter ou réécouter l’émission, cliquer ICI.

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Publié le 27 Novembre 2014

Roman Vishniac : Un photographe du judaïsme, du siècle, de l’homme

Par Eric Rubert, publié sur unidivers.fr

Une exposition parisienne, une parution dans la collection « Photo Poche », deux occasions de redécouvrir Roman Vishniac, photographe juif américain d’origine russe. De 1930 à 1990, il aura traversé une bonne partie du siècle et laissé une œuvre photographique majeure. Désigné trop souvent comme le spécialiste du monde Juif, il est avant tout un grand photographe. L’un des plus grands. 

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Publié le 26 Novembre 2014

Des hommes en trop

Un livre de Jean-François Colosimo, Président des Éditions du Cerf, enseignant à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, ancien Président du Centre national du livre

Publié dans la Croix le 24 octobre 2014

Que le secours des Chrétiens d’Orient ne dépende plus que d’organisations caritatives, principalement catholiques, accable l’aveuglement de la communauté internationale. Car leur tragédie ne relève pas du champ de l’intervention humanitaire, mais d’une catastrophe de civilisation qui accuse la face noire de la globalisation. 

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Publié le 26 Novembre 2014

Sonia Rolland : "Le Rwanda a beaucoup à nous apprendre"

Propos recueillis par Mérième Alaoui, publié dans le Point le 26 novembre 2014

Pour les 20 ans du génocide, l'ex-Miss France a réalisé un documentaire "Rwanda : du chaos au miracle" programmé ce mercredi 26 novembre sur France Ô. Elle s'en explique.

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Publié le 26 Novembre 2014

Le dernier hors série de l’Arche est paru !

Dans ce hors-série consacré au thème « Juifs et Français », nous avons voulu rendre hommage à quelques grandes figures qui ont fait la France. Ce n’est pas par nostalgie ni par passéisme que nous avons décidé de ne retenir que des figures disparues. Ce n’est pas non plus parce qu’il y aurait pénurie en la matière de nos jours, mais au contraire parce que le trop-plein nous aurait conduits à des choix cruels. 

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Publié le 26 Novembre 2014

Il y a 40 ans, le discours historique de Simone Veil sur l'avortement

Le 26 novembre 1974, la Ministre de la Santé présente son projet de réforme de la régulation de l'avortement. Un moment d'Histoire à découvrir.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Martine Ouaknine, Présidente du CRIF Nice - Côte d’Azur : « Notre culture ne nous incite ni à la violence ni au rejet des autres. »

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20 Septembre 2004
Question : Vous venez d'être réélue à la présidence du CRIF Nice Côte d’Azur. Rassurée et satisfaite ?

Roger Cukierman/Fouad Alaoui

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09 Septembre 2004
Transcription in extenso de l’émission de Jean-Pierre Elkabbach (Europe1, dimanche 13 juin, 18h10)

Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

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