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Plus de 10 % des « disparus », victimes des centres clandestins de torture et d'extermination mis en place par les militaires, étaient juifs. Pourtant, ceux-ci représentaient en 1977 à peine 1 % de la population argentine. Malgré cette surreprésentation, les auteurs estiment qu'il n'y a pas eu de pogrom ni de persécution spécifique, systématique des Juifs.
« Être juif ou appartenir à une famille avec un membre juif n'a pas été une raison unique ni suffisante pour devenir une victime des forces répressives », écrivent-ils. Les auteurs reprennent à leur compte l'appréciation de l'ancienne secrétaire de la Commission nationale sur la disparition de personnes (Conadep), Graciela Fernandez Meijide : « Les Juifs n'ont pas été séquestrés parce qu'ils étaient juifs, mais à cause de leur militantisme politique, étudiant, syndical, parce qu'ils sont tombés au cours de cette action indiscriminée »… Lire la suite.