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Publié le 9 Avril 2024

Crif - Commission des affaires culturelles et de l'éducation à l'Assemblée nationale : 3 questions à Isabelle Rauch

Lundi 25 mars, la Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, présidée par Isabelle Rauch, auditionnait quatre représentants universitaires dans le cadre d’une table ronde sur les actes antisémites dans les établissements d’enseignement supérieur, à la suite des incidents ayant eu lieu à Sciences Po quelques jours auparavant. Dans ce contexte, le Crif a souhaité interroger Isabelle Rauch pour connaître son regard sur ces événements.
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Publié le 8 Avril 2024

Le Crif en action - Commémorations des 30 ans du génocide contre les Tutsis au Rwanda

Dimanche 7 avril, le Crif a participé aux cérémonies de commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda. Le Président du Crif s'est rendu au Rwanda avec la délégation française menée par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné et Hervé Berville.
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Publié le 8 Avril 2024

#Bringthemhomenow - Six mois : rassemblement à Paris pour demander la libération des otages

Six mois après l’attaque terroriste du Hamas en Israël et alors que plus de 130 enfants, femmes et hommes sont encore retenus en otage dans la bande de Gaza, près de 1 500 personnes étaient réunies à Paris, Place du Trocadéro, pour demander la libération des otages.
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Publié le 8 Avril 2024

Le Crif en action - Rassemblement à Strasbourg pour la libération des otages raflés il y a six mois

Plus de 300 personnes étaient rassemblées sur le parvis de la grande synagogue de Strasbourg en soutien aux otages et pour dénoncer l’antisémitisme depuis la tragédie du 7 octobre.
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Publié le 8 Avril 2024

Crif - Sondage : « Le regard des Français sur le conflit israélo-palestinien et ses conséquences sur la France » – Vague 3

Six mois après les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre, et alors que plus de 130 personnes sont encore retenues en otage par les terroristes du Hamas, le Crif présente les résultats d'une enquête réalisée par l'Ifop sur « le regard des Français sur le conflit israélo-palestinien et ses conséquences sur la France - vague 3 ». Le 27 octobre 2023, puis le 6 dernier 2023, le Crif avait déjà présenté les résultats de deux enquêtes réalisées par l'Ifop sur « le regard sur le conflit israélo-palestinien après les attaques terroristes du 7 octobre ». De cette enquête, – riche en enseignements, se dégagent des axes essentiels. Six mois après les attaques terroristes du Hamas, les Français continuent majoritairement à considérer comme justifié l'objectif d'Israël d'élimer le Hamas. 66 % des Français considèrent qu'il faut conditionner un cessez-le-feu à la libération des otages.
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Publié le 4 Avril 2024

L’entretien du Crif - Meyer Habib : « Israël est le premier rempart du monde libre face à l’islamisme »

Député apparenté à Les Républicains (LR), Meyer Habib est l’élu de la 8ème circonscription des Français établis hors de France (qui comprend notamment Israël, la Turquie, la Grèce ou l’Italie). Proche du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, il a répondu à nos questions à son retour d’Israël où il était en début de semaine. Alors que la communauté internationale accentue les demandes d’un cessez-le-feu à Gaza, Meyer Habib, farouchement opposé à l’idée d’un arrêt des combats sans conditions, estime que tous les otages doivent d’abord être libérés et qu’un démantèlement complet du Hamas, sur le plan militaire et politique ajoute-t-il, doit avoir lieu : « je vous confirme que l’effort diplomatique doit se poursuivre mais il n’a d’effet que si le Hamas est acculé et que Tsahal remplit ses objectifs de guerre et le contraint à céder ! ». Alors que des manifestations anti-Netanyahou ont eu lieu en Israël pour demander des élections législatives anticipées, Meyer Habib écarte une telle hypothèse : « la situation exceptionnelle de guerre nécessite une union maximale de tout bord et une stabilité politique ». Quant à « l’après » [guerre] et l’idée d’un État palestinien, il l’écarte aussi et déclare : « Les Palestiniens doivent s’autogérer, trouver un nouveau leadership, pourquoi pas avec l’aide des autres pays arabes » mais « il est aujourd’hui tout à fait inconcevable d’imaginer l’existence d’un État palestinien au sein duquel les islamistes et les antisémites auront les moyens de déployer un nouveau 7 octobre ».
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Publié le 3 Avril 2024

#Bringthemhomenow - 7 avril : Rassemblements pour la libération des otages

Depuis six mois, 134 enfants, femmes et hommes sont retenus en otage dans la bande de Gaza par le Hamas. Le 7 avril, six mois après les attaques terroristes du Hamas en Israël, le 7 octobre, de nombreux rassemblements auront lieu à travers la France pour appeler à la libération de tous les otages. À Paris, un rassemblement aura lieu Place du Trocadéro à 18 heures.
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Publié le 3 Avril 2024

Le Crif en action - Le Crif participe au side event du Congrès juif mondial au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU

Le 19 mars, le Congrès juif mondial (WJC) a organisé un side event en marge de la 55ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. L’ancien Premier ministre français Manuel Valls était l’invité d’honneur de ce panel. Le Crif a également été convié à y participer.
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Publié le 3 Avril 2024

« Guerre Israël-Hamas : le jour d’après » : une conférence de l’INSS organisée par le Crif

Mercredi 20 mars 2024, le Crif organisait une conférence à l’occasion de la venue à Paris d’une délégation de l’Institute for National Security Studies (INSS), think tank israélien reconnu.
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Publié le 3 Avril 2024

#Bringthemhomenow - Otages retenus à Gaza depuis 6 mois : rassemblement des Mères de l'Espoir le 5 avril

Depuis le 17 novembre 2023, les Mères de l'Espoir se réunissent chaque vendredi Place du Trocadéro à Paris pour demander la libération de tous les otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza. Le 7 avril, cela fera six mois que 134 enfants, femmes et hommes sont retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza. Le Crif et la Wizo vous donnent rendez-vous le 5 avril à 12h15 Place du Trocadéro pour appeler à leur libération.
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Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

Albert Roche, Président du CRIF Bordeaux-Aquitaine : « Juifs et Musulmans peuvent s’entendre, se respecter et s’estimer »

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04 Juin 2004
Question : Depuis le mois d’octobre 2003, vous êtes le tout nouveau Président du CRIF Bordeaux – Aquitaine, et vous succédez ainsi à David Berdugo. Les Juifs de Bordeaux et d’Aquitaine sont installés dans la région depuis plus de deux millénaires. Quel est leur attachement à la région ?

Pierre Lévy, Délégué régional du CRIF Est : « Ce n’est pas une minorité certes agissante qui doit mettre en péril les fondements de la République… »

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19 Mai 2004
Question : 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim (Haut-Rhin), ont été découvertes souillées par des inscriptions néo-nazies et antisémites le vendredi 30 avril 2004. Puis, une vingtaine de tombes du cimetière catholique de Niederhaslach (Bas-Rhin) ont été recouvertes d'inscriptions, pour l'essentiel des croix gammées, dans la nuit du samedi 1er mai au dimanche 2 mai, Enfin, le vendredi 7 mai, le monument érigé dans le cimetière de Fleury-Devant-Douaumont (Meuse) à la mémoire des combattants juifs morts pendant la bataille de Verdun a été profané avec des inscriptions néo-nazies. S’agit-il selon vous d’une véritable hémorragie ? N’y a t-il pas un terreau particulier dans l’Est de la France ? Enfin, est-ce par ailleurs une nouveauté ?

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