Actualités

Actualités
|
Publié le 15 Mai 2024

Le brief du Crif - Des mains rouges taguées sur le mur des Justes à Paris : « un cri de ralliement haineux contre les Juifs »

Dans la nuit du lundi au mardi 14 mai 2024, des mains rouges ont été taguées sur le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah à Paris et sur des murs dans le quartier du Marais. Le Président du Crif a réagi dès mardi matin, rappelant que « quels que soient les auteurs, cette dégradation du Mémorial de la Shoah, symbole des mains ensanglantées des terroristes qui ont lynché deux soldats israéliens en octobre 2000, résonne comme un cri de ralliement haineux contre les Juifs ».
Actualités
|
Publié le 14 Mai 2024

Amis du Crif - Les Amis du Crif recevront Bernard-Henri Lévy le 10 juin

Lundi 10 juin 2024, les Amis du Crif auront le plaisir de recevoir Bernard-Henri Lévy pour une conférence.
Actualités
|
Publié le 14 Mai 2024

Le Crif en action - Rencontre avec Laurent Solly, vice-Président Europe du Sud du groupe Meta

Yonathan Arfi, Président du Crif et Robert Ejnes, Directeur exécutif du Crif, ont rencontré Laurent Solly, vice-Président Europe du Sud du groupe Meta et ses équipes. Cette rencontre a été l'occasion d'échanger sur les engagements du groupe Meta en matière de lutte contre l'antisémitisme et les haines en ligne.
Actualités
|
Publié le 14 Mai 2024

Yom Haatsmaout, 76ème anniversaire de l'État d'Israël : « face aux voix et aux armes de ceux qui refusent son droit à l'existence »

Depuis hier soir, lundi 13 mai, les Israéliens célèbrent Yom Haatsmaout, la fête nationale du pays, correspondant à la déclaration d'indépendance de 1948. « Aujourd'hui comme hier, tenons nous aux côtés d'Israël. »
Actualités
|
Publié le 13 Mai 2024

Le brief du Crif - Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation au site-mémorial du Camp des Milles

La Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation a été instituée afin de rappeler à tous le drame historique exceptionnel que fut la déportation durant la deuxième guerre mondiale. Cette cérémonie est un hommage à tous les déportés, résistants, juifs, tsiganes, homosexuels, démocrates de toutes opinions ou origines, tous victimes du nazisme, du vichysme et de ses autres complices en Europe. Le site-mémorial du Camp des Milles a célébré la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation le 28 avril 2024.
Actualités
|
Publié le 13 Mai 2024

L'entretien du Crif - Dominique Reynié alerte sur les dangers des radicalités montantes

Le politologue et essayiste Dominique Reynié, Directeur de la Fondapol (Fondation pour l’innovation politique) met en alerte dans notre entretien sur les dangers inhérents au développement des radicalités : « elles n’étaient pas sorties de l’histoire mais de notre champ de vision, l’antisémitisme en est l’expression la plus tenace et la plus brutale ». Analysant avec précision les contours et nocivités des radicalités contemporaines, il souligne l’impact du « nouvel espace public numérique », « producteur de polarisation et de radicalisation d’une partie significative des individus connectés », « ce monde est porteur de risques inédits », insiste-t-il : « la modération cède devant l’extrémisme ». Répondant aux questions de Jean-Philippe Moinet, le politologue estime que nous assistons à « un changement d’époque » qui « nous fait passer d’une relative civilité régulatrice à une incivilité tendancielle et menaçante ». Il confie son effroi : « Je pense aux survivants de la Shoah, contraints d’être à nouveau les témoins d’un retour qu’ils ont tout fait pour rendre impossible », le 7 octobre s’étant « presque aussitôt retourné en une nouvelle raison de détester les Juifs ».
Actualités
|
Publié le 13 Mai 2024

Commission du Crif – La commission relations avec les élus a reçu Gil Averous, Maire de Châteauroux

La Commission Relations avec les Élus, dont le Président est Bernard Gahnassia, a reçu le 10 avril dernier Gil Averous, Maire de Châteauroux, Président de Châteauroux Métropole, vice-Président du Conseil départemental de l’Indre, et Président des Villes de France.
Actualités
|
Publié le 13 Mai 2024

Yom Hazikaron, arrêter le temps pour se souvenir

Yom Hazikaron, la journée du souvenir des soldats israéliens tombés au combat et des victimes du terrorisme a débuté hier soir en Israël. Deux sirènes ont retenté à travers le pays pour marqué un temps d'arrêt, s'immobiliser, respecter une minute de silence et ce souvenir. Cette année, plus qu'aucune autre, la journée de Yom Hazikaron est un jour de recueillement.
Actualités
|
Publié le 13 Mai 2024

L’entretien du Crif - Patrick KLUGMAN sur les otages : « je ne supporte pas les obsédés de la symétrie artificielle »

Avocat, Patrick Klugman – qui a été Président de l’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF), puis adjoint au Maire de Paris en charge des relations internationales – est le défenseur d’une famille d’otage capturé par le Hamas le 7 octobre. Alors que certains cherchent à établir une équivalence entre otages et prisonniers légalement détenus en Israël après décisions de Justice, Patrick Klugman s’élève, dans notre entretien, contre cette « symétrie » : « Un prisonnier n’est pas un otage. Un prisonnier est détenu en fonction d’un titre que l’on peut contester dans un endroit qui est connu et où il peut être visité et avoir accès à l’aide juridique ou médicale dont il a besoin. Un otage à Gaza a beaucoup moins de droits qu’un animal mal traité en France ». Répondant aux questions de Jean-Philippe Moinet sur l’enjeu et le nombre des otages détenus par l’organisation terroriste, l’avocat indique : « Personne ne pense qu’il y a encore 130 otages vivants à Gaza. Les experts évoquent plus généralement entre 40 et 70 d’entre eux dont on peut espérer le retour ».
Actualités
|
Publié le 7 Mai 2024

Le Crif en action - Intervention du Président du Crif aux Assises de lutte contre l’antisémitisme

Yonathan Arfi a pris la parole dans le cadre de l’événement organisé par Aurore Bergé, en présence des représentants des cultes et des associations de lutte contre la haine.
Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Quatre regards croisés sur une situation explosive et une tyrannie stalinienne : la Corée du Nord !

|
17 Juillet 2009
Avec les réponses de Jean-Michel Quillardet, Fabien Taieb, Jacky Mamou, Jacques Jacubert.

Sept Regards croisés sur une tragédie et une honte : une personne sur six dans le monde souffre de la faim !

|
16 Juillet 2009
Avec les réponses de Pierre Shapira, Jean-Philippe Moinet, Gaston Kelman, Arié Bensemhoun, Raphaël Draï, Dinah Azoulay, Laurent Duguet.

Frédéric Encel, maître de conférences à Sciences-Po Paris : «Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais en Iran à l'affrontement…»

|
26 Juin 2009
Question : Dans la crise iranienne, qu’est-ce qui sépare Moussavi et Ahmadinejad ?

Réponse : la forme seulement. Les deux hommes sont des apparatchiks de la république islamique, Moussavi l'étant même plus et depuis plus longtemps ! Mais, parfois un changement de forme implique - ou laisse permettre du moins - un changement de fond. Qu’on se souvienne, toute proposition gardée et en dépit d'un contexte fort différent, d'un Gorbatchev en Union soviétique.

Question : Mohammed Khatami a bénéficié de l’appui d’Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, lui-même ancien président de la république (1989-1997). Il semble aujourd'hui être une cible pour l'actuel régime. Pourquoi?

Réponse : Parce que c'est un pragmatique. Rafsandjani est prêt à discuter avec les Russes et les occidentaux, car il comprend les rapports de force, et il sait qu'il vaut mieux obtenir des avantages technologiques (nucléaire civil), diplomatiques (rôle au détroit d’Ormuz, en Afghanistan…) et économiques (fin des sanctions) considérables et renoncer à une course au nucléaire militaire qui risque d'apporter ni l'un ni l'autre en cas de guerre.

Question : L’affrontement Moussavi-Ahmadinejad a débouché sur une lutte entre le guide, Ali Khamenei et la seule personnalité susceptible, au sein des institutions, de s’élever contre lui, l’ayatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani. Quelle est la position d'Ali Khamenei ?

Réponse : En fait, la position qu'il n'a jamais quittée : celle du plus rigoriste et fanatique gardien du temple et du dogme. Or en principe, cette posture est discrète au sein de la république islamique. Son intervention massive et décisive dans l'arène, en l'espèce en faveur d'une gigantesque tricherie électorale, est sans précédent. En même temps, elle le décrédibilise, y comprit au sein des instances religieuses, et fait par contrecoup d'Ahmadinejad un véritable pantin.

Question : Que traduit la crise actuelle?

Réponse : Une crispation du régime. Souvent la révolution dévore ses propres enfants, en commençant par les plus modérés, ou en l'occurrence les moins fanatiques d'entre eux. Puis tombe le régime tout entier, un jour ou l'autre. Le problème pour les voisins et le monde, c'est que pendant ce temps les centrifugeuses tournent... les Etats-Unis, Israël, les états arabes sunnites, ne peuvent se permettre d'attendre la chute du régime pour agir contre la menace nucléaire, qu'Ahmadinejad brandira dans les toutes prochaines années. J’ai toujours dit qu'il fallait attendre le scrutin du 12 juin car il illustrerait la volonté du guide suprême. Hélas, elle est claire aujourd'hui. Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais à l'affrontement...

Michel Taubmann, journaliste, rédacteur en chef du Meilleur du Monde : «Nous sommes tous des démocrates iraniens !»

|
26 Juin 2009
La revue Le Meilleur des mondes et la Confédération étudiante organisent le lundi 29 juin à 18 heures (mairie du 13ème arrondissement de Paris - 1, place d'Italie) un grand colloque : « Iran, le choix démocratique », avec le soutien du CRIF, parmi de nombreuses autres organisations et personnalités, et avec la présence d’Akbar Atri, leader du mouvement étudiant en 1999 et 2003, fondateur de l’organisation étudiante pour la démocratie et les droits de l’homme ; Ladan Boroumand, directrice de la Fondation pour la promotion des droits de l’homme et de la démocratie en Iran ; Chahla Chafiq, sociologue et féministe ; Chahdortt Djavan, écrivain et féministe ; Setâre Enayatzadeh, universitaire ; Prince Reza Pahlavi ; Mohsen Sazegara, fondateur des Gardiens de la Révolution, puis animateur du mouvement réformateur jusqu’en 2003 (1). Qu’attendez-vous de ce colloque ?
Réponse : Je crois qu’il est très important que pour la première fois depuis la révolution islamique, les anciens adversaires ou leurs enfants, je pense notamment à Mohsen Sazegara qui, en 1979, jeune étudiant révolutionnaire, était au côté de Khomeiny, à Neauphle-le-Château et à Reza Pahlavi, fils du Shah d’Iran, chassé du pouvoir par la Révolution islamique. Mohsen Sazegara a été l’un des fondateurs des Gardiens de la Révolution, terrible organisation politico-militaire, qui est encore aujourd’hui, l’un des derniers soutiens du régime.
Reza Pahlavi, lui, se consacre depuis trente ans, seul et sans moyen, car il est abandonné de tous, à instaurer la démocratie dans son pays. Chacun de son côté, Mohsen Sazegara et Reza Pahlavi, ont fait un bout du chemin, ont connu des remises en question et des souffrances. Mohsen Sazegara après avoir occupé de hautes fonctions dans la République Islamique est devenu un leader du mouvement réformateur. Il l’a payé de plusieurs mois de prison, et de tortures physiques et morales. Ces deux hommes se retrouvent aujourd’hui pour soutenir la révolte du peuple iranien et ils sont tous les deux à la fois pour la démocratie et la laïcité. On peut en dire autant de tous les Iraniens qui seront à la tribune. Je pense notamment aux femmes comme Chahdortt Djavan, Chahla Chafiq et Ladan Boroumand, qui, en tant que femmes, furent les premières victimes de l’obscurantisme religieux.

La situation en Iran est grave. Que traduit la crise actuelle ? Peut-on parler de situation prérévolutionnaire ?
Réponse : Cette situation n’est absolument pas surprenante pour ceux qui, comme moi, suivent les événements en Iran, depuis plusieurs années. Nous avons tous relevé un décalage croissant entre une société civile aspirant à la démocratie et l’assouplissement à la disparition des contraintes religieuses imposées par le système.
Je vous rappelle que le livre d’entretiens que j’ai publié avec Reza Pahlavi s’appelle « L’heure du choix », (Ed. Denoël, février 2009, 17 euros), ce qui signifiait clairement que pour lui, la question de la démocratie se posait à court terme pour l’Iran. Ce titre a suscité beaucoup de sarcasmes à l’époque. Il y a encore quelques semaines, des observateurs vantaient la solidité du régime iranien et louaient ses capacités à organiser des élections démocratiques. Ce qui est clair, c’est que nous sommes confrontés à deux crises. La première oppose une grande partie de la société iranienne au pouvoir en place et la deuxième est interne au pouvoir. La jonction entre une partie de l’appareil religieux, politique et militaire et les protestataires entrainera à terme une crise qui débouchera non pas sur une réforme mais sur un dépassement de la République islamique. Il est très significatif d’ailleurs de constater qu’un homme comme Moussavi, ancien Premier ministre de Khamenei et de Khomeiny (entre 1981 et 89) dans la période la plus répressive du régime se trouve aujourd’hui emporté bien loin de ses intentions initiales dans un affrontement avec le régime dont il est issu.

La jeune Neda, qui a été tuée d’une balle en pleine poitrine et dont le film de sa mort fait le tour du monde sur le web, est-elle devenue le symbole même de la résistance en Iran ?
Réponse : Les images terribles de ce carnage, de cet acharnement brutal et inhumain sur cette jeune fille symbolise la réalité de la République islamique. Dans le livre que je publie très bientôt chez Denoël (« Histoire secrète de la révolution iranienne »), avec mon ami l’intellectuel iranien Ramin Parhan, nous montrons avec des documents inédits que dès le premier jour, la révolution islamique s’est distinguée par sa brutalité, sa cruauté, et la haine de tous ceux qui était différent et notamment les femmes. Ce fut une révolution contre les femmes et il est assez malheureusement logique que cette révolution qui a commencé contre les femmes se termine par le massacre d’une jeune femme sans défense. Toutefois, le symbole de la nouvelle révolution démocratique dont nous voyons les prémices actuellement, ce sont ces beaux visages de femmes iraniennes, qui enlèvent leur voile et droit dans les yeux défient les Ayatollahs obscurantistes et leurs miliciens barbares. Ce sont ces visages de femmes dévoilées iraniennes qui sont aujourd’hui non seulement l’espoir de l’Iran mais l’espoir de toux ceux qui pensent -à l’encontre des partisans de la guerre des civilisations- que les valeurs de la déclaration de 1948 des Droits de l’Homme, que l’égalité des hommes et des femmes, que la séparation du politique et du religieux, ne sont pas les produits de l’impérialisme occidental, mais sont les valeurs de l’Humanité toute entière.

Propos recueillis par Marc Knobel

Photo (Michel Taubmann) : D.R.

Note :
1) Pour des raisons de place et de sécurité: Inscription obligatoire à cette adresse email avant le 26 juin: m.taubmann@free.fr

Michel Taubmann est également l’auteur de « La bombe et le Coran, une bibliographie de Mahmoud Ahmadinejad », Ed. du moment, 2008, 19 euros 95.

Elie Korchia, Président du Conseil des Communautés Juives des Hauts de Seine, délégué du CRIF pour le 92 : Tous pour Shalit !

|
22 Juin 2009
Question : Il y a trois ans de cela, le jeune franco-israélien était kidnappé dans la bande de Gaza. Depuis, il est depuis sans que l’on sache ce qu’il est devenu. Que vous inspire ce fait tragique ? Et, pourquoi vous mobilisez-vous pour sa libération ?
Réponse : le sort d’un otage ne saurait laisser indifférent. Guilad Shalit est depuis plus de 1000 jours dans des conditions que l’on peut imaginer, particulièrement difficiles. Bien évidemment, la communauté juive dans son ensemble est attentive et inquiète du sort de ce franco-israélien. Il m’apparaît important, alors que nous dépassons la troisième année de sa détention (jeudi 25 juin 2006), que des villes du département des Hauts-de-Seine puissent se mobiliser, dans un même élan solidaire pour la libération de cet otage, et dans le prolongement du discours et des annonces précédemment faites par le Président de la république.

Question : Estimez-vous que votre département saura se mobiliser pour le jeune Guilad ?
Réponse : Je vous rappelle que j’ai sollicité un certain nombre d’élus sur cette question dès après mon élection dans les communautés juives des Hauts-de-Seine (15 mars 2009). J’ai eu le plaisir de recevoir un écho très positif quant à cette démarche et je me suis rendu compte que le département des Hauts-de-Seine pouvait à nouveau jouer un rôle moteur, pour ne pas dire pilote, dans un engagement pour la libération de Guilad Shalit. C’est ainsi qu’à l’occasion de la grande soirée de gala qui a réuni toutes les communautés juives des Hauts-de-Seine -le 17 juin 2009, au Haras de Jardy (Marne la coquette)- que j’ai annoncé que sept villes du département ont accepté d’apposer ce jeudi 25 juin 2009, le portrait de Guilad dans leur mairie. J’en profite aussi pour remercier de son soutien l’association « Soutien Français à Guilad Shalit, qui nous a aidé à délivrer les portraits de Guilad dans les différentes mairies et, plus largement, tous ceux qui dans le milieu associatif, politique ou communautaire sont engagés dans ce combat.

Question : Pourriez-vous nous dire quelles sont les villes du département qui vous suivent à l’heure actuelle dans cette démarche citoyenne ?
Réponse : En quelques jours, dans la préparation de la journée, certaines villes se sont mobilisées rapidement : Boulogne Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Medon, La Garenne Colombes, Puteaux, Neuilly sur Seine, Suresnes.

Question : Pourriez-vous me donner un exemple plus particulier ?
Réponse : Oui, tout à fait. Si l’engagement des différentes villes est d’apposer le portrait de Guilad dans la journée du jeudi 25 juin, je tiens à remarquer que ce même jour, à la mairie d’Issy-les-Moulineaux, André Santini, maire de la ville, organisera une cérémonie conséquente autour de cet événement, et en présence de nombreux élus.

Question : D’autres villes du département se joindront-elles prochainement à cette initiative ?
Réponse : J’espère vivement que ce projet -qui devient réalité- pourra être partagé prochainement dans d’autres villes car le soutien exprimé pour la libération d’un otage dépasse largement tous les clivages politiques ou partisans.

Question : Souhaitez-vous que cette action suscite un engouement dans d’autres départements et que seriez-vous prêts à faire en ce sens ?
Réponse : Je suis à l’entière disposition de tous les responsables communautaires tant en Ile-de-France que dans les régions, pour faire en sorte que cette expérience serve de modèle et puisse être dupliquée ailleurs.

Georges Bensoussan : A quoi sert de plaider pour un enseignement qui fasse sens si on ferme les yeux sur ce qui se passe en France en 2009 ?

|
19 Juin 2009
George Bensoussan est historien, responsable éditorial de la revue d’Histoire de la Shoah

Pages