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« Le champ de bataille contre les Juifs peut être un café en Israël comme une synagogue à Istanbul ou une école à Toulouse », a déclaré Nathan Sharansky. « J'ai été en contact dès la première heure avec Ozar Hatorah. Aujourd'hui nous voulons resserrer les liens et renforcer notre action. L'Agence Juive a envoyé de jeunes émissaires israéliens pour accompagner les jeunes d'ici. Nous essayons de les aider sur la question du traumatisme. Nous voulons aussi organiser différents projets ». Le président de l'Agence Juive a également insisté sur « la nécessité de renforcer les systèmes de sécurité à l'intérieur des écoles juives, partout dans le monde ». De son côté, Pierre Besnainou a retrouvé avec émotion ce lycée qu'il avait, dit-il « d'abord connu dans la joie et le rayonnement » et où il était revenu il y a un mois et demi pour la mise en bière des victimes. Depuis le 19 mars, jour du massacre, le groupe scolaire juif a reçu énormément de visiteurs : le Président de la République, des ministres, les émissaires du roi du Maroc… Pierre Lasry, parent d'élève qui fut sur les lieux quelques minutes après le drame, témoigne du « stress terrible » vécu par les enfants. « J'ai compris, dit-il qu'ils avaient vécu quelque chose de terrible et que rien ne serait plus pareil pour eux ».