Un certain 11 septembre 2001

Dix-neuf terroristes détournent quatre avions de ligne. Deux avions sont projetés sur les tours jumelles du World Trade Center (WTC) à Manhattan (New York). Le premier avion, transportant quatre-vingt-un passagers et onze membres d'équipage, percute la tour nord du World Trade Center, à New York. À 9 h 03, soit dix-huit minutes après la prise de contrôle de l'appareil par les terroristes, le vol 175 de la compagnie aérienne United Airlines percute le côté Sud de la Tour Sud (2WTC). 

Les images, les vidéos et les photographies sont impressionnantes, comme si au loin nous voyons comme deux petits oiseaux se percutant à une vitesse folle sur les tours, dans un vacarme ahurissant, provoquant une boule de feu gigantesque, alternant entre l’orange et le rouge vif avec des explosions d’une incroyable puissance, le feu grignotant le bâtiment dans un invraisemblable chaos. Des femmes et des hommes coincés, se jetant même par le vide, comme de petites allumettes ; les sirènes des pompiers hurlant dans tout New-York ; la poussière dévalant de partout ; des débris giclant des immeubles ; et les tours jumelles éventrées, s’effondrant comme deux dérisoires châteaux de cartes. En un instant, ce que New-York comptait en grandeur s’effondrait, pour renaître un peu plus tard, autrement. 

Un troisième avion s’écrase sur le Pentagone, siège du Département de la Défense, à Washington DC. Le crash tue les soixante-quatre personnes à bord du vol AA77 ainsi que cent vingt-cinq personnes dans le Pentagone. Le quatrième avion, volant en direction de Washington, s'écrase en rase campagne à Shanksville, en Pennsylvanie, après que des passagers et membres d'équipage aient essayé d'en reprendre le contrôle. Il n'y eut aucun survivant. 

En quelques heures, le vingt-unième siècle débutait historiquement, il prenait réellement naissance en ce 11 septembre 2001, lorsque des fanatiques, des criminels en puissance dévastaient NY. 

Quelques quatorze ans plus tard, leurs rejetons endoctrinés, fanatisés s’abattent sur la Syrie, l’Irak, la Libye, Le Nigeria et ailleurs. Ils sèment la mort, la désolation, redoublant de barbarie, de monstruosité. 

Le vingt-unième siècle continue, il oppose l’obscurantisme dans sa version la plus folle à la lumière.