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Publié le 29 Octobre 2015

Prix André Chouraqui du Judaïsme Africain

Cette cérémonie a été organisée en collaboration avec l’Association des Amis d’André Chouraqui, et la Fraternité d’Abraham.

Publié sur le site de la Fraternité d'Abraham le 27 octobre 2015
 
La Fédération des Juifs Noirs, présidée par Monsieur Guershon Nduwa, a décerné le premier « Prix André Chouraqui du Judaïsme Africain » au cours d’une brillante cérémonie qui s’est tenue mardi 13 octobre 2015, à la Mairie du VIe arrondissement de Paris. Ce prix a été remis, ex-aequo, à Soeur Isabelle du Monastère de Bet Gemal (Israël), et à notre ami Foudil Benabadji, membre du Comité Directeur de la Fraternité d’Abraham.
 
Plusieurs personnalités étaient présentes, notamment Jean-Pierre Lecoq, Maire de l’Arrondissement et Vice Président du Conseil Départemental de Paris ; Edmond Lisle, Président de la Fraternité d’Abraham ; Roger Cukierman, Président du CRIF ; Doudou Diène, ancien Directeur de la Division du dialogue interculturel et interreligieux de l’Unesco ; Serge Hajdenberg, Directeur de la station Radio J, qui devait animer la cérémonie ; et Annette et Emmanuel Chouarqui, épouse et fils de celui dont le prix devait honorer la mémoire.
 
Comme devait le rappeler Jean-Pierre Lecoq qui nous accueillait, ce n’était pas la première fois que cette Mairie était associée au dialogue interreligieux : c’est là, comme dans l’Église Saint-Sulpice toute proche, qu’avait été célébré le 40ème anniversaire de la Fraternité d’Abraham en 2007 ; puis l’année suivante qu’avait été organisé un colloque sur les origines du monothéisme.
 
Guershon Nduwa a, en introduction, souligné les liens d’André Chouraqui avec le continent africain, disant qu’il était fier de son héritage ancestral. Rappelant qu’il fut l’ami du Roi Léopold Senghor, du Roi Mohamed V et de l’Empereur Hailé Sélassié, il insista sur le message particulier de la Fédération des Juifs Noirs : le Judaïsme n’est pas associé à une couleur de peau, et son message est universel. Les messages religieux mal traduits permettent la stigmatisation, mais par contraste, les traductions de la Bible, du Coran et des Évangiles faites par André Chouraqui ont démontré que « nous sommes les fleurs d’un même jardin ».
 
Prenant ensuite la parole, Roger Cukierman devait d’abord évoquer l’actualité particulièrement tragique ayant marqué Jérusalem le matin même. Citant la Fédération des Juifs Noirs (FJN) et la Fraternité d’Abraham, il a dit qu’elles « méritaient un Prix Nobel », plus que certains dirigeants. Rappelant que c’est sous sa présidence que la FJN avait été accueillie au sein du CRIF, il a dit aussi combien il en était heureux, car le peuple juif et le peuple africain avaient tous les deux connu les pires atrocités... Lire l'intégralité.