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Publié le 27 Novembre 2014

Pour Nelly Hansson

Par Michael de Saint-Cheron

Depuis plus de vingt ans, Nelly Hansson m'honorait de son amitié.

Je l'ai connue autour d'un colloque sur Abraham Heschel puis d'un second sur Manès Sperber. Nous avions travaillé ensemble à l'édition du volume Sperber. Je m'en souviendrai à jamais.

Je l'avais connue grâce à "Nini", Gaby Cohen, une autre grande dame, de celles qui avaient recueilli au nom de l'OSE les trois cents adolescents juifs rescapés des camps de la mort.

Nelly ! Je n'ai jamais rencontré dans les institutions juives de France une femme, un homme, qui ait à la fois la plus grande affirmation de sa judéité et la plus grande affirmation d'indépendance de l'esprit.

Libre, elle l'était si profondément.

Je pleure une très rare amie, à l'intelligence, à la sensibilité, à l'humanité qui me grandissaient à chacune de nos rencontres et encore lors de notre dernière étreinte l'été dernier.

Nous sommes nombreux à la pleurer.

Il n'y a pas deux Nelly Hansson !

Que Svante et ses fils trouvent ici le témoignage de ma profonde affection