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Publié le 30 Novembre 2015

"Non" à l’antisémitisme, "non" au fondmentalisme

Le Pape François redit un « non » très clair à l’antisémitisme sous toutes ses formes et au fondamentalisme.

Par Anita Bourdin, publié sur Zenit le 28 octobre 2015
 
Le Pape François a redit un « non » très clair à l’antisémitisme sous toutes ses formes et au fondamentalisme.
 
Le Pape François a en effet voulu que cette audience générale soit une « audience interreligieuse » ce mercredi 28 octobre, place Saint-Pierre, à l’occasion du 50e anniversaire de la déclaration conciliaire Nostra aetate sur les relations de l’Église catholique avec les religions non chrétiennes. 
 
C’était aussi à un jour près le 29e anniversaire de la rencontre des religions pour la paix voulue par saint Jean-Paul II, le 27 octobre 1986, à Assise.
 
C’était la première fois qu’un Pape associait une manifestation interreligieuse et l’audience du mercredi.
Il a salué la foule en « papamobile » comme à son habitude et malgré la pluie – qui a cessé – puis les participants d’autres religions (judaïsme, islam – sunnite et chiite –, bouddhisme, hindouisme, sikhisme, jaïnisme).
 
Il a salué ensuite les malades et les personnes handicapées qui, à cause du mauvais temps, suivaient l'audience sur grand écran depuis la salle Paul VI: il venait de leur rendre visite.
 
Le Pape a ouvert l’audience par cette prière : « Que le Seigneur soit avec nous en cette audience. »
 
Des passages de Nostra aetate on ensuite été lus en différentes langues, notamment ce passage (NA 5) : « Nous ne pouvons invoquer Dieu, Père de tous les hommes, si nous refusons de nous conduire fraternellement envers certains des hommes créés à l’image de Dieu. La relation de l’homme à Dieu le Père et la relation de l’homme à ses frères humains sont tellement liées que l’Écriture dit : "Qui n’aime pas ne connaît pas Dieu" (1 Jn 4, 8). »
 
Le Cardinal français Jean-Louis Tauran, Président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a ensuite pris la parole, puis le Cardinal suisse Kurt Koch, Président de la Commission pour les rapports religieux avec le judaïsme, qui a souligné la « relation toute particulière » de l’Église avec le peuple juif avant de rappeler les paroles de Benoît XVI : « Il est impossible d'être chrétien et antisémite. »
Le pape François a lui-même redit – dans sa catéchèse en italien – « oui » à la « redécouverte des racines juives du christianisme », et « non » à « toute forme d'antisémitisme »... Lire l'intégralité.
 
Le texte complet de l’audience se trouve ici.
L’intervention du Cardinal Tauran ici.
Et celle du Cardinal Koch ici.