- English
- Français
Selon David Méndez Yépez, président de la FEF, interrogé par le quotidien Le Soir, plusieurs universités francophones de Belgique "ont passé des accords avec des universités israéliennes, à savoir celles de Tel-Aviv et Technion, qui sont directement ou indirectement impliquées dans le conflit israélo-palestinien sous différentes formes".
"Or, l’armée contribue par ses actions à asphyxier l’accès à la connaissance pour les Palestiniens", dit le président de la FEF. "La politique d’occupation, le blocus de Gaza et la colonisation entravent la mobilité à l’intérieur des territoires et donc aussi celle de la population étudiante et académique", ajoute-t-il.
" Y a-t-il un pays au monde qui mène des recherches sans y voir une éventuelle destination pour l’armée ?", déclare Maurice Sosnowski en réponse à l’appel au boycott.
S’il se félicite que le bureau étudiant qui représente l’Université Libre de Bruxelles (ULB) à la FEF se soit opposé à la motion, le président du CCOJB se dit écoeuré par la démarche. "Le rôle d’un étudiant n’est-il pas d’être positif en essayant de voir comment améliorer la situation ? Le boycott implique que l’on nie l’interlocuteur. Comment améliorer une situation sans interlocuteur?"
"Isoler un camp et empêcher les gens de connaître l’autre constitue une véritable discrimination, qui contrevient en outre au rôle éthique, moral et éducatif de l’université", estime-t-il.
Source : European Jewish Press