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Publié le 9 Décembre 2013

Le 9 décembre 2013, les Nations Unies marquent le soixante-cinquième anniversaire de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide

4 décembre 2013

 

Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, et des experts dans le domaine de la prévention du génocide et de la justice internationale marqueront le 9 décembre 2013 le soixante-cinquième anniversaire de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.  Organisée par le Programme de communication sur l’Holocauste des Nations Unies, en partenariat avec le Bureau des Nations Unies pour la prévention du génocide et la responsabilité de protéger, une discussion intitulée: « De la prévention à la protection: la Convention contre le génocide a 65 ans » se tiendra à cet effet dans la salle du Conseil économique et social (ECOSOC), dans le bâtiment des conférences du Siège de l’ONU, à New York, de 10 heures du matin à midi.

Adoptée le 9 décembre 1948 lors de la première session de l’Assemblée générale des Nations Unies, la Convention est dans une large mesure le produit de la réponse de la communauté internationale aux crimes commis par les nazis contre les Juifs

Après les remarques liminaires du Secrétaire général, les participants se pencheront sur la politique de prévention du génocide, la justice internationale, la promotion de la réconciliation, les futurs aspects de la prévention et de la protection, ainsi que sur le rôle de la jeunesse et de la société civile dans ces efforts.

 

M. Peter Launsky-Tieffenthal, Secrétaire général adjoint à l’information et à la communication; M. Adama Dieng, Conseiller spécial du Secrétaire général pour la prévention du génocide; Mme Fatou Bensouda, Procureure de la Cour pénale internationale (CPI); M. Stuart E. Eizenstat, ancien Ambassadeur des États-Unis d’Amérique auprès de l’Union européenne; Mme María Cristina Perceval, Représentante permanente de l’Argentine auprès des Nations Unies et M. Mustafa Haid, Fondateur et Directeur exécutif de « Dawlaty », organisation localisée à Beyrouth au Liban, seront parmi les orateurs.  M. Tunku Varadarajan, Chercheur à l’Université de Stanford et éditorialiste au « Daily Beast » dirigera une session de questions et de réponses avec le public.

 

Adoptée le 9 décembre 1948 lors de la première session de l’Assemblée générale des Nations Unies, la Convention est dans une large mesure le produit de la réponse de la communauté internationale aux crimes commis par les nazis contre les Juifs et d’autres minorités pendant la Deuxième Guerre mondiale. Rédigée par trois personnalités des plus éminentes dans le domaine des droits de l’homme -Raphael Lemkin, Vespasian Pella et Henry Donnedieu de Vabres– la Convention définit le génocide comme tout acte commis dans l’intention de détruire, dans son ensemble, ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux.  Elle déclare que le génocide est un crime en vertu du droit international.  Les personnes ayant commis un génocide, s’étant entendues en vue de commettre un génocide ou ayant incité, de manière directe et publique, à commettre un génocide, devraient en être jugées coupables et punies.

 

Source: https://www.un.org/News/fr-press/docs/2013/Note_No._6401.doc.htm