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Ce soir, c'est Yom Haatsmaout, la fête de l'indépendance de l'Etat d'Israël. L'occasion rêvée de sortir le houmous, les bambas, et de se faire une bonne soirée israélienne, depuis le fond de son canapé.
Ce qu'il manque à cette soirée 100% Israël ? Un bon film peut-être...
On vous propose donc de relire quelques-uns de nos billets de blogs sur le sujet et de découvrir LA page Facebook à suivre pour être un pro du cinéma israélien.
Vous le savez sans doute maintenant, il y a au Crif une vraie fan d'Avi Nesher. Elle avait d'ailleurs proposé un billet de blog sur le travail du réalisateur. Découvrez le en CLIQUANT ICI.
Extrait : Avi Nesher n’est pas un réalisateur israélien comme les autres. En cela qu’il ne fait pas de film politique mais des films israéliens. Sur la beauté d’une rue, la couleur des arbres, la chaleur et la moiteur, sur l’hébreu et ses accents, les histoires des uns et la vie des autres, sur une société toute entière.
Avi Nesher, dans chacun de ses films, nous entraine dans un espace que nous ne connaitrons plus, celui de l’Israël passé, que tant de gens regrettent aujourd’hui. Une nostalgie heureuse qui peut serrer un cœur jusqu’au bout du monde.
3 films d'Avi Nesher à ne rater sous aucun prétexte :
Dizengoff 99 (1979)
Au bout du monde à gauche, avec Netta Garti, Liraz Charhi, Aure Atika, Jean Benguigui (2004)
The Matchmaker, avec Adir Miller, Maya Dagan, Tuval Shafir (2010)
The Cakemaker est un délice. Nous vous parlions de ce film magnifique il y a presque deux ans. (Re)lisez notre critique en CLIQUANT ICI.
Extrait : L’histoire commence dans un café berlinois, tenu par le discret et candide Thomas, un jeune homme à la voix ronde et aux gestes doux, sur lequel on devine l’odeur de la farine oubliée sur un coin du visage.
Notre héros rencontre Oren, un Israélien régulièrement de passage dans la capitale allemande, et qui ne manque jamais de s’arrêter dans la boutique de Thomas pour y goûter l’un de ses gâteaux. Le film s’ouvre d’ailleurs sur une scène d’une sensualité saisissante, celle de la gourmandise, incarnée par la délectation avec laquelle Oren plonge et replonge sa fourchette dans une onctueuse Forêt-noire.
Dans ce film magnifique, la sensualité de la gourmandise et de ses artisans rencontre le charme brut de Jérusalem qui n’en finit pas de faire battre le cœur de ceux qui la connaissent. Thomas, le héro, aura cette chance, celle de connaître Jérusalem et d’y trouver une place. Reste à savoir si cette place est réellement la sienne…
Laces avait ravit les coeurs des Amis du Crif en 2019, lors de la projection privée proposée pendant le Festival de Cinéma israélien de Paris.
Nous vous en parlions avec beaucoup d'émotions dans un billet de blog à lire en CLIQUANT ICI.
Extrait : Bien loin des carcans traditionnels du cinéma Israélien, le film “Laces” de Jacob Goldwasser, s’éloigne d’un cinéma de contestation sociale pour tendre vers un cinéma se rapprochant fortement du mouvement dit de la "nouvelle sensibilité", si prisé dans les années 60.
S’attachant plus particulièrement à un cinéma d’auteur, ce film, comme le genre en lui même, accorde une place bien plus grande à l'individu.
Le fameux Festival du Cinéma israélien de Paris, qui aurait du se tenir au mois de mars, a été reporté à l'automne. En attendant, les organisateurs vous font vivre le cinéma israélien comme si vous y etiez !
Sur la page Facebook du Festival, vous trouverez tout ce qu'il faut pour être un pro du 7ème art israélien : messages des plus grands réalisateurs, courts-métrages en intégralité, partages d'initiatives françaises et israéliennes, et même des bons plans pour louer des films israéliens à moitié prix pendant le confinement.
Pour prolonger la soirée israélienne, le Crif vous propose :