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Les trois adolescents - Eyal Yifrach, 19 ans, Galaad Shaer, 16 ans, et Naftali Frenkel, 16 ans - ont été portés disparus après avoir tenté de faire de l'auto-stop pour rentrer chez eux alors qu’ils se trouvaient à proximité de la implantationjuive de Kfar Etzion, dans le sud de la Judée-Samarie. Les trois adolescents fréquentent des écoles talmudiques (yeshiva) à Kfar Etzion et à Kiryat Arba, une autre colonie, selon les médias israéliens.
« Il n'existe aucune justification pour enlever des civils », a souligné Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Il est honteux de traîner des jeunes dans ce conflit, qu’il s’agisse d’Israéliens ou de Palestiniens. »
Les forces de sécurité israéliennes ont réagi en arrêtant près de 150 Palestiniens en Judée-Samarie depuis le 14 juin, dont 80 Palestiniens au cours de la nuit du 14 juin, selon les médias israéliens et palestiniens ainsi que le site web des Forces de défense israéliennes. Toute personne arrêtée devrait soit faire l’objet d’une inculpation formelle et être traduite devant un juge dans les plus brefs délais, soit être libérée, selon Human Rights Watch.
Le droit international autorise des restrictions à la liberté de mouvement dans certaines conditions, mais de telles mesures doivent être strictement limitées et proportionnelles en vue d’atteindre un objectif spécifique et légitime.
Plus de 100 détenus palestiniens mènent actuellement une grève de la faim pour protester contre le recours par Israël à la détention administrative, sans inculpation ni procès, et sans la possibilité pour le détenu de contester les motifs de la détention.
« Les exactions commises par une partie à un conflit ne justifient jamais des exactions commises en guise de représailles par une autre partie », a rappelé Sarah Leah Whitson.
Communiqué intégral en anglais, avec davantage d'informations : www.hrw.org/node/126435