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De nombreux sujets ont été abordés : la montée de l’antisémitisme, le « vivre ensemble » et les relations entre les communautés juive, musulmane et chrétienne, la politique de l’intégration dans le Royaume, le conflit israélo-palestinien et son importation dans nos deux pays respectifs, ainsi que le terrorisme, l’Islamisme radical et les craintes de la communauté juive belge, visée par l’effroyable attentat perpétré au Musée Juif de Bruxelles le 24 mai dernier.
Nous avons pu partager nos expériences réciproques dans ces domaines et, si la lutte contre l’antisémitisme n’est pas érigée en cause nationale comme en France, le gouvernement belge est cependant absolument intransigeant dans ce combat pour lequel de grands moyens sont mis en œuvre afin de lutter contre ce fléau.
Eu égard au fédéralisme de certaines attributions politiques dans le Royaume, une coordination des différents ministères pour l’application d’une feuille de route commune n’est toutefois pas envisageable à l’identique de ce qui se pratique en France sous l’égide du Délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. A titre d’exemple, l’organisation de l’enseignement est décentralisée au niveau des communautés flamande, wallonne et germanophone, et non fédérale.
Avant de clôturer cette rencontre conviviale qui devrait se renouveler sous peu, nous avons fait part de notre vive émotion et transmis nos condoléances pour le décès de la Reine Fabiola, avant de signer le livre disposé à cet effet à l’Ambassade.