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Il y avait là, notamment, Lucette Krief, dont mari, Georges Krief, avait été l'un des principaux dirigeants de la communauté juive sous l'occupation allemande, le docteur Charles Perez qui eut l'occasion de rencontrer André Gide alors que l'écrivain séjournait à Tunis pendant cette période dramatique et, parmi les plus jeunes, Lucien Brami, garçonnet à l'époque, que des soldats allemands, trompés par sa blondeur et ses yeux bleus, n'hésitaient pas à inviter à jouer au football avec eux.
On notait également la présence de Frédéric Gasquet ( Scemla) dont le grand-père, l'oncle et le père furent déportés par les Allemands et assassinés à Halle (2), de Sylvia Beretvas, fille de Luigi Beretvas, qui, avec quelques amis, fut sauvé de la mort par un maréchal des logis allemand, Richard Abel, distingué plus tard par la « Médaille des Justes » et du docteur Guy Hanon, neveu de la grande figure juive tunisienne de la Résistance, Louise Hanon, Le CRIF était représenté à cette cérémonie de retrouvailles et de mémoire par Francis Kalifat, vice Président.
(1) Éditions Glyphe, février 2014. Voir la recension signée Guy Fellous dans la Newsletter du 13-02-2014.
(2) Frédéric Gasquet narre la tragédie de la famille Scemla dans son ouvrage « La lettre de mon père. Une famille juive de Tunis dans l'enfer nazi» ( Éditions du Félin,2006). Voir notre recension dans la Newsletter du CRIF en date du 29-09-2006.