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Publié le 1 Juillet 2019

Crif - Laurent Wauquiez invité du 17ème dîner du Crif Grenoble-Dauphiné

Invité d’honneur du 17ème dîner annuel du Crif Grenoble-Dauphiné, Laurent Wauquiez, Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a été accueilli par près de trois cents personnes le 20 juin 2019 au World Trade Center de Grenoble.

Le Président du Crif grenoblois Yves Ganansia et le Président du Crif national Francis Kalifat étaient entourés de personnalités politiques, scientifiques, civiles et religieuses, ainsi que de représentants des médias et du monde associatif. Etaient notamment présents, le Préfet de l’Isère Lionel Beffre, l’ancien ministre Alain Carignon, des députés et sénateurs, le Président du Département de l’Isère, le Président de Grenoble-Alpes-Métropole, les maires de Grenoble, de Valence et d’une douzaine de communes de l’agglomération, des conseillers régionaux, départementaux et municipaux, la Consule d’Allemagne, le Colonel commandant le groupement de gendarmerie et de hauts représentants des services de l’État.

Yves Ganansia, Président du Crif Grenoble-Dauphiné a déploré l’augmentation exponentielle de 74% du nombre d’actes antisémites recensés en France, passant de 311 à 541, dont 81 concernent des violences, des tentatives d’homicide et un meurtre. Il a exhorté les députés de l’Isère à voter une résolution contre l’antisémitisme, dont l’objet est de permettre aux « forces de l’ordre, aux magistrats et aux enseignants de mieux lutter contre ceux qui cachent derrière le rejet d’Israël, la négation même de l’existence de l’Etat d’Israël ».

Puis Francis Kalifat, Président du Crif national, a rappelé le lourd tribut payé par les juifs en France, qui, alors qu’ils représentent moins d’1% de la population française, subissent à eux seuls près de la moitié des actes racistes recensés dans le pays. Et ce constat dramatique ne tient pas compte de la peur et de la souffrance quotidiennes subies par les victimes « dans un climat hostile fait d’incivilités, de menaces et de violences ». Il est donc important que « les sanctions aillent au-delà d’un rappel à la loi ou la pédagogie, et qu’elles soient véritablement dissuasives », car « les haines se nourrissent du laisser-faire, du renoncement et de l’impuissance ».

Enfin, Laurent Wauquiez, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, a exprimé son attachement à la communauté juive française, dont le destin est intimement lié à celui de la République. Constatant, lors de visites dans des établissements scolaires juifs, que les élèves sont souvent confrontés à un « antisémitisme ordinaire » encouragé par la lâcheté et la soumission des pouvoirs publics, il a mis en place de multiples mesures pour lutter contre l’antisémitisme, notamment une protection accrue des cinq lycées juifs de la Région, et la gratuité des déplacements en cars lors d’activités culturelles et sportives, afin de permettre aux élèves de ces établissements de participer à des sorties scolaires sans subir des agressions. Il a également tenu à promouvoir l’enseignement de la Shoah et la découverte de lieux de mémoire, pour fédérer les différents acteurs régionaux autour d’un passé commun.

Se focalisant sur l’éducation et la transmission de la culture juive au cœur de la cité, il a initié un grand travail pédagogique avec la diffusion massive dans tous les établissements scolaires du livre « C’était maman », écrit par les enfants de Mireille Knoll, assassinée l’année dernière dans son appartement à Paris par un fanatique musulman.

Afin de lutter davantage contre l’antisémitisme, Laurent Wauquiez a cessé tout programme de coopération internationale avec les associations qui prêchent la haine contre Israël et contre son existence et a relancé la coopération avec Israël dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’innovation et du développement durable, soutenant également le réseau des Chambres de commerce France-Israël.

 

Viviane Maislisch Attard