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Publié le 7 Novembre 2019

Actualités des régions - Le Crif Auvergne-Rhône Alpes a reçu Daniel Saada, Ministre plénipotentiaire auprès de l’Ambassade d’Israël en France

Lundi 4 novembre 2019, le Crif Auvergne-Rhône Alpes a organisé une soirée entièrement consacrée à Israël avec la réception de Monsieur Daniel Saada, Ministre plénipotentiaire auprès de l’Ambassade d’Israël en France, et de Monsieur Alain Bouhy président de l’association « Beaujolais Runners ».

Après avoir évoqué la mémoire et l’œuvre d’Itzhak Rabbin, assassiné jour pour jour il y a 24 ans, Daniel Saada a passé en revue tous les défis auxquels Israël doit actuellement faire face.

En politique intérieure l’enjeu démocratique d’une coalition gouvernementale non aboutie, en politique extérieure le danger que représente l’Iran pour l’équilibre régional et international (l’Iran est le seul pays membre de l’ONU qui à la tribune des Nations Unies prône la destruction d’un autre pays membre, en l’occurrence Israël).

Le ministre a longuement insisté sur les bouleversements et les rebondissements dans tous le Moyen-Orient, notamment aux frontières d’Israël, qu’il définit comme l’avant-poste, la sentinelle du monde occidental : « Qui aurait pensé que le terrorisme vécu par Israël depuis plus de 40 ans se mondialiserait et toucherait les États-Unis, l’Espagne, La France, le monde entier ? »  commente-t-il. Le monde comprend mieux ce que vit Israël depuis des années. Le terrorisme est une expression politique et le résultat d’un endoctrinement.

À sa longue marche solitaire depuis sa création en 1948, à travers les embûches d’un environnement hostile, Israël n’a eu d’autre choix que de ne compter que sur sa capacité à se défendre et à innover dans tous les domaines. 

Daniel Saada conclut en mettant en exergue le paradoxe d’un pays qui est à la fois admiré par certains et critiqué par d’autres. Ces derniers veulent inoculer à l’échelle du monde et notamment en France une politique de boycott de l’Etat Israël. Même si les apports d’Israël dans les domaines de la santé, des télécommunications, de l’agro-alimentaire, etc… sont majeurs il ne faut pas négliger les répercussions de cette action. Car, pour Daniel Saada, elle est l’expression d’un antisionisme virulent. Cet antisionisme est la négation du droit d’un peuple à son autodétermination. Cela s’appelle du racisme, et appliqué au peuple juif, c’est de l’antisémitisme. L’antisionisme est une forme moderne de l’antisémitisme dans lequel le boycott participe à délégitimer Israël. Il y a donc urgence à ce que l’Assemblée Nationale vote la résolution sur la définition de l’antisémitisme de l’IHRA (Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah).

Dans un second temps, l’association « Beaujolais Runners », représentée par son président Alain Bouhy, est venue nous présenter son expérience israélienne. En organisant le 4 octobre 2019 la première édition exportée de la traditionnelle « course internationale du Beaujolais » en Israël, ils ont fait fi de ceux qui pratiquent le boycott. 

À travers les vignobles autour de la commune de Geyser située entre Tel-Aviv et, Jérusalem, une délégation de 51 « Beaujolais Runners » français a en effet effectué le déplacement pour participer aux courses et à l’animation de cet événement, qui a rencontré un engouement populaire extraordinaire (plus de 4000 coureurs). La quasi-totalité des participants ont découvert Israël et en sont revenus étonnés de ce qu'ils y découvraient et enchantés. 

Fort de ce succès, une deuxième édition du Marathon International du Beaujolais est d’ores et déjà prévue le 15 octobre 2020. 

Il est à noter qu’Israël représente depuis 2 ans la délégation étrangère de coureurs la plus importante pour ce Marathon International du Beaujolais (117 coureurs en 2018 et plus encore cette année).

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Crif Auvergne Rhône -Alpes

 

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