Trois questions à Eugène Leiba

Cela a commencé par l'appui donné à un écrivain, membre du B’nai B’rith pour un livre sur Irena Sandler, Juste parmi les Nations, livre qui est sorti en mars de cette année. L'intérêt s'est confirmé par la suite en suivant la position de la Pologne vis à vis d'Israël. La Pologne est un des rares Etats de l'UE favorable à Israël. Elle n'est pas allée à Durban 2 -Genève. Le musée du judaïsme polonais sera inauguré prochainement à Varsovie, et à peu près toutes les grandes villes polonaises organisent des festivals de culture yiddish. Il faut quand même savoir que la Pologne n'existait plus en tant qu'Etat depuis l'invasion, que les camps d'extermination « polonais » n'étaient polonais que par la localisation géographique et que contrairement à d’autres pays de l'Est, il n'y avait pas ou peu de supplétifs polonais pour aider les nazis dans les camps.

Le salon a démarré en 1996 avec 17 participants, dont 14 membres du B’nai B’rith et trois invités. Depuis 1998, c'est la mairie du 16ème arrondissement qui nous héberge, grâce à Pierre-Christian Taittinger et maintenant Claude Goasguen. Les 600 m2 que le député-maire met à notre disposition permettent une capacité maximale de 110 auteurs et écrivains. L’assistance est passée de quelques centaines de visiteurs à quelques milliers. Quelques chiffres: 5.000 livres exposés, et 1.000 à 1.200 livres vendus en l'espace de 4 heures !! La règle de sélection est d'inviter seulement les auteurs qui ont publié dans l'année. Une remarque personnelle; l'intérêt de cette communauté pour le Livre est sans équivalent. Chaque année, pour une petite communauté de 500.000 personnes, il y a environ 200 titres parus dans l'année, avec environ 70% de nouveaux auteurs.

« Le terrorisme intellectuel » de Jean Sevillia. Malheureusement, l'auteur ne vient pas.

Photo : D.R.