Selon Zouhir el-Queïssi, chef des Comités de la résistance populaire – l’une des organisations qui ont détenu Gilad Shalit – l’otage israélien a bénéficié de bonnes conditions de détention. « Nous avons protégé sa vie, sa santé et son état mental. Il n’a subi aucun mauvais traitement mental ou physique », a indiqué Queïssi au journal Al-Hayat. Il a ajouté que Shalit avait le droit d’écouter la radio et de regarder la télévision.
Toutefois, selon Noam Shalit, son fils Gilad a subi des ‘choses difficiles’ durant la première période de sa captivité. Noam Shalit a rejeté les propos des organisations palestiniennes selon lesquelles le soldat n’avait pas été victime de mauvais traitements et avait bien été traité par ses ravisseurs. Il a toutefois précisé qu’après cette première période difficile, la relation à Gilad s’est améliorée. Noam Shalit n’a pas voulu donner de détails sur ces ‘choses difficiles’, mais a indiqué que Gilad et sa famille en feraient part à un stade ultérieur.
Dans les semaines à venir, Israël fera des préparatifs en vue de la réalisation de la deuxième phase du marché d’échange, à savoir la libération d’ici deux mois de 550 prisonniers palestiniens supplémentaires, dont l’identité sera fixée par Israël. Selon un responsable politique de premier plan, il s’agira de prisonniers « sécuritaires », mais pas ceux qui ont été condamnés à perpétuité ou qui ont assassiné des Israéliens.
Le chef du Shabak Yoam Cohen a souligné après la signature de l’accord la semaine dernière que la libération des prisonniers n’aurait pas d’effet négatif sur la situation sécuritaire dans les territoires. Le Shabak (service de sécurité intérieure) surveillera, avec les renseignements égyptiens, les prisonniers qui ont été libérés vers la Cisjordanie, la bande de Gaza ou l’étranger, pour vérifier qu’ils respectent leurs engagements. Israël ne s’est pas engagé à ne pas prendre pour cible les ex-détenus qui reprendront le terrorisme et violeront leurs conditions de libération. Des contacts similaires doivent être engagés auprès des renseignements turcs, qui surveilleront les onze terroristes palestiniens expulsés vers la Turquie.
Photo : D.R.
Source : Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël