« Il est cruel de maintenir les illusions des réfugiés quant à un « retour »... »
« Si nous ne commençons pas à discuter bientôt avec les réfugiés pour qu’ils réfléchissent à ce que pourrait être leur avenir, pour qu’ils commencent à débattre de leur propre rôle dans les sociétés où ils se trouvent plutôt que de les laisser dans un état d’incertitude et d’impuissance en préservant de cruelles illusions, les laissant croire que peut-être, un jour, ils rentreront chez eux ,alors nous accumulons des problèmes pour nous-mêmes. »
Ce n’est pas n’importe qui a prononcé ces paroles lors de la conférence annuelle du Conseil des Relations entre les États-Unis et les Arabes à Washington le 22 octobre dernier. Il n’est autre qu’Andrew Whitley, directeur du Bureau de New York de l’UNRWA. Sa liberté de ton vient peut-être du fait qu’il doit bientôt quitter son poste. Ou peut-être le quitte-t-il parce qu’il ne supportait pas cette instrumentalisation inhumaine de générations dont on a fait des assistés.
L’UNRWA « a aussitôt pris ses distances sans équivoque »...De cette déclaration sans fard qui parle vrai ainsi que d’une autre dans laquelle il affirmait que « tous les gouvernements, qu’ils l’admettent ou pas, ont des contacts discrets avec le Hamas. » On sait d’ailleurs, que la France qui a un centre culturel – aussi centre de propagande anti-israélienne en recevant des personnages comme Stéphane Hessel - dans la Bande de Gaza et soutient financièrement ses universités a forcément des contacts avec le Hamas...
Un site pour accuser Israël en images
L’UNRWA met en place aujourd’hui un site qui raconte en images quelques histoires de réfugiés palestiniens. On en imagine le script avant même de les voir : de pauvres Palestiniens angéliques qui, en général ont – beaucoup - de jeunes enfants et des parents -très – âgés et dont les femmes sont dûment voilées, sont harcelés et discriminés de mille et une manières par de méchants Israéliens au mépris des lois internationales. Sur fond de mur, de démolitions, violations, etc. Et peu importe que ces histoires soient bâties sur de gros mensonges qu’ils soient par omission ou pas.
« La Paix commence ici » nous dit l’UNRWA qui « travaille avec les réfugiés palestiniens pour les aider à mener des vies dignes en attendant qu’une solution juste soit apportée à leur sort » Suivre les conseils avisés de Andrew Whitley et les intégrer au véritable tissu social là où ils se trouvent serait sans doute la meilleure solution...Quant à une vie digne, celle d’assisté l’est-elle vraiment ?
De toute évidence l’UNRWA a trop d’argent et a pu se permettre d’en utiliser une partie à des fins de propagande anti-israélienne....La Commission Européenne a mis la main à la poche pour aider à les réaliser.
Un budget annuel d’un milliard 230 million de $
Parmi les scandales
des fonds versés à tort et à travers aux Palestiniens qui ont su monopoliser l’attention et la pitié au
détriment de très nombreuses véritables victimes de par le monde, en dehors de
l’utilisation incontrôlée des sommes énormes versées notamment par l’UE, la France en tête, il y a ce que coûté le fonctionnement de
l’UNRWA.
Un budget d’un milliard 230 million de $ annuels.->
http://www.unrwa.org/etemplate.php?id=87] Qui viennent
s’ajouter aux autres fonds versés, entre autres, à l’Autorité palestinienne...
En 2009 la France donnait plus de 11 million de $...La contribution de l’UE est de plus de 228 millions de $...
L’UNRWA emploie 32.000 personnes dont une grande partie sont des Palestiniens. Elle a des centres médicaux, des écoles et fournit des aides diverses. Fin 2009 elle se retrouvait presque à zéro ce qui menaçait le paiement des salaires de ses employés... Un porte-parole notait alors que les donateurs ne donnaient plus autant mais surtout que les payas arabes n’avaient pas versé les sommes promises et aussi que « le nombre d’individus qui dépendent du soutien de l’UNRWA allait croissant. »
Ce qui étonne grandement c’est qu’en dépit de ces flots d’argent ces « réfugiés », privés de leur présent et projetés dans un impossible avenir qui relève de l’escroquerie, vivent dans des conditions aussi précaires parfois dans certains de ces « camps ». Comment est donc géré tout cet argent ?
LES OTAGES DE LA HAINE
Un statut héréditaire, une exception inouïe
Établie en 1950 l’UNRWA estime alors qu’il y a « environ 750.000 réfugiés palestiniens. » Une imprécision qui montre que les critères si minimum de moins de deux ans de présence n’étaient sans doute même pas appliqués. Et pour aujourd’hui l’agence donne le chiffre de 4 million 700.000. Car « les descendants » bénéficient aussi de ce statut....Ce qui est un énorme tour de passe passe. Aucun autre ethnie ou groupe de personnes déplacées n’est ainsi « réfugié de pères en fils. »
D’ailleurs, ces réfugiés et descendants vivent pour un tiers dans 58 « camps » soit des bâtiments sur des terrains donnés ou loués à l’UNRWA. Établis « en Jordanie, au Liban, en Syrie, dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie, Jérusalem Est y compris » précise l’UNRWA. Les autres vivent dans des villes ou dans leur périphérie. L’UNRWA a des écoles, des centres de santé, etc. à l’intérieur comme à l’extérieur des « camps » ; ils sont accessibles à tous les réfugiés. Ceux-ci vivent donc chez leurs frères arabes, y compris en Judée-Samarie ou dans la Bande de Gaza. Ces frères qui sont les premiers à mettre leur sort en avant pour justifier un état de guerre mais qui n’ont rien fait pour les absorber, ni eux ni leur descendance...
L’UNRWA, au delà de toute motivation politique, a un intérêt vital à ce que la situation justifiant son existence perdure.
Pour être considéré comme réfugié palestinien : avoir vécu moins de deux ans dans la région palestinienne, même en étant venu d’ailleurs....
Cette agence onusienne a été créée pour aider ceux qui, selon sa propre définition, « vivaient normalement en Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et ont perdu à la fois leur maison et leur moyens de subsistances à cause du conflit arabo-israélien de 1948. »
Premier tour de passe passe : définir la qualité de « Palestinien » à tous ceux ayant fait un séjour de moins de 2 ans dans une région donnée. Or, de nos jours en France, par exemple, des immigrants qui y vivent depuis bien plus longtemps n’acquièrent pas la nationalité française pour autant...
De plus, l’histoire montre qu’un grand nombre d’Arabes et de musulmans allèrent s’installer dans la région appelée Palestine après que l’immigration juive y ait progressé pour tenter d’avoir une vie meilleure. En effet, ces immigrants juifs venaient pour la plupart avec un solide bagage intellectuel, une grande détermination, un mode de vie moderne pour l’époque ; ils asséchèrent des marécages pour combattre la malaria, cultivèrent des terres en friche, etc. Il y avait parmi eux des ingénieurs, des médecins, etc. Leur venue entrainait donc une certaine prospérité, inconnue dans la région.
Ainsi « de1870 à 1948, la population arabe et musulmane y a augmenté de 270% » alors que même en « en Égypte, le pays arabe au plus fort taux de natalité, la population augmenta de seulement 105%. Le recensement britannique de 1931 en Palestine (nom que le Mandat britannique donna au pays) a montré que plus de 50 langues étaient parlées par la population arabe et musulmane. »
On note par ailleurs que l’UNRWA reste prudente en n’attribuant pas ces départs de population de la région à Israël. On sait en effet également que, s’il y a sans doute eu des départis provoqués par la peur, justifiée ou non, nombre de Palestiniens partirent pour laisser le champ libre aux armées arabes qui attaquèrent le tout jeune, fragile et démuni État juif et proclamaient sur les ondes qu’ils allaient « jeter les Juifs à la mer »...
On sait aussi que nombre d’Arabes qui vivaient alors dans la région sont restés, notamment dans le Nord d’Israël où il y a une population arabe importante. Le réalisateur Mohamed Bacri, un Arabe israélien très anti-israélien, admettait que si ses parents étaient restés, ils avaient « été plus intelligents » - conversation à la cinémathèque de Jérusalem à l’issue de la projection d’un de ses films - . Il en va sans doute de même pour la députée arabe israélienne Hanan Zoabi du parti Balad qui souhaite ouvertement la disparition d’Israël et crie à la discrimination d’une manière particulièrement haineuse alors qu’elle a fait ses études à l’université de Haïfa puis de Jérusalem avant d’être élue dans un processus démocratique. In l’a retrouvée sans surprise à bord d’un bateau la vraie fausse « flottille » dont le seul but était de délégitimer Israël.
« LES REFUGIES DU SILENCE »
Les réfugiés juifs des pays arabes : « Les réfugiés du silence »
Le sort de près d’un million de Juifs ayant dû fuir les payas arabes où leur famille était établie depuis des siècles a été bien plus terrible que celui de ces réfugiés palestiniens. Simplement, ils n’ont pas été instrumentalisés à des fins politiques et se sont mis à l’ouvrage là où ils se sont installés, reconstruisant leur vie du mieux qu’ils le pouvaient. Un grand nombre s’est installé en Israël où beaucoup ont vécu dans des camps de toile – des vrais – , les Maabarot, dans des conditions précaires. « En 1949 seulement, 240.000 immigrants furent accueillis en Israël. De 1948 à 1951, un total de 687.739 immigrants sont entrés dans le pays, c’est-à-dire pratiquement l’équivalent de la population de l’État en 1948. » L’ONU ne les prit pas an charge, ni eux ni leur descendance. Israël et des Juifs de par le monde le firent.
Une documentation nombreuse mais peu connue existe Quant au double DVD de Pierre Rehov, qui réunit deux excellents documentaires, « Les Réfugiés du silence, » « Les Otages de la Haine » il doit être vu pour comprendre les réalités, les différences, les différences de traitement, les manipulations.
Photo : D.R.