Cette nouvelle, confirmée par UN Watch, n'a pas encore été annoncée sur le site internet de l'Unesco. Comment expliquer cette décision alors que Bachar el Assad est engagé dans un conflit ouvert avec ses propres citoyens, que même la ligue arabe a choisit de l'écarter alors que la Syrie en était un membre fondateur? Irina Bokova, la directrice de l'agence, a affirmé que "ses mains étaient liées", et qu'elle a même brisé le protocole en critiquant le choix du bureau d'exécution. Hillel Neuer (HRW) répond pour sa part "que cette élection n'est pas surprenante, vu que l'organisation a accueilli récemment des pays peu crédibles en termes de droits de l'homme comme nouveaux membres, comme l'Arabie Saoudite, Cuba, le Pakistan, la Palestine et la Russie (...) La Syrie était déjà dans le bureau exécutif, ainsi que le Venezuela, le Zimbabwe, la Biélorussie, la Chine, le Vietnam et l'Algérie".
Photo : D.R.
Source : Human Right Watch