Est-ce que vous pouvez nous dire comment Paris, l’Elysée et le Quai d’Orsay ont accueilli cette nouvelle?
Ce que je peux vous dire c’est que le quai d’Orsay est absolument mobilisé, comme la présidence de la République. Il y a beaucoup d’émotion, beaucoup de joie. C’est un très grand moment qui était tant attendu. Mais, encore une fois, il y a toujours cette inquiétude dont j’ai fait par hier (lundi 17 octobre, ndlr.) à Noam (Shalit, le père de Gilad, ndlr.) au téléphone, sur comment va Gilad, comment a-t-il put supporter ce calvaire pendant plus de cinq ans et demi et ça c’est une question qui demeure.
On commence à comprendre de plus en plus que la France à été plus active qu’elle ne l’a laissé entendre sur ce dossier, et a même été évoquée la possibilité que Gilad Shalit soit remis a des représentants français ces deux derniers jours. Est ce que vous pouvez confirmer cette information sur le rôle très actif de la France ?
Je ne peux pas confirmer cette information. Mais en revanche, ce que je peux vous indiquer, c’est que la France, depuis l’origine, depuis juin 2006, à été très active pour soutenir les efforts des médiateurs, pour répondre aux autorités israéliennes à chaque fois qu’elles le demandaient et pour être au cotés de la famille Shalit. Car, il faut le rappeler, - on l’oublie trop souvent – Gilad est aussi un compatriote, un français et la citoyenneté française ne ce discute pas. Nous lui devons un soutien total, entier, et c’est ce que nous avons fait depuis l’origine.
Photo (Christophe Bigot lors de sa visite à la famille Shalit, mardi 18 octobre 2011) : D.R.
Source : GUYSEN News