Les parlementaires français veulent montrer leurs muscles, et donner l’impression qu’ils sont en mesure d’influer sur la marche du monde. C’est le sens et l’objectif des deux projets de résolution, l’un présenté par le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, inscrit à l’ordre du jour de la séance du 28 novembre, l’autre par le groupe communiste au Sénat, qui sera discuté le 11 décembre au palais du Luxembourg.
Discours du Ministre plénipotentiaire près de l’Ambassade d’Israël en France au dîner du CRIF Rhône-Alpes, jeudi 30 janvier 2014
L’éditorial du Figaro du 20 janvier dernier annonçait : « C’est la semaine de vérité pour la diplomatie internationale au Moyen-Orient. L’accord négocié avec l’Iran en vue de geler son programme nucléaire entre en vigueur aujourd’hui. Une conférence de paix sur la Syrie s’ouvre mercredi à Genève. » Il est trop tôt pour dresser le bilan et il serait hasardeux de se lancer dans des prédictions, même si nous – Israéliens – revendiquons notre appartenance à la Terre des Prophètes. D’ailleurs, en posant un regard sur certains développements récents dans cette région du monde, on peut se demander si les experts du Proche et Moyen-Orient et autres analystes aguerris auraient pu prévoir l’accord russo-américain sur le démantèlement de l’arsenal chimique syrien et le retour fracassant de la Russie sur la scène proche-orientale ou même l’aboutissement des négociations à Genève sur le plan d’Action conjoint – l’Accord intérimaire sur le nucléaire iranien – après une décennie de hauts et de bas dans ce processus de pourparlers. Et ceci, sans parler de l’ascension fulgurante des Frères musulmans dans la foulée de ce que l’on a appelé les « printemps arabes » et de leur perte de vitesse dans le cadre de cette transition « saisonnière » dont nous sommes témoins à l’heure actuelle dans le monde arabe. Nous suivons ces rebondissements avec beaucoup d’attention tout en gardant un profil bas – malgré cela les accusations nous attribuant telles ou telles intentions voire même des actes derrière les coulisses, ne manquent pas.
Nous avons, dans une nouvelle rubrique destinée à mieux connaître les organisations membres du CRIF, interrogé Bernard Allali, Président « d’Arts et Traditions des Juifs de Tunisie » et Francis Lentschner, Président du Mouvement Juif Libéral de France. Nous poursuivons aujourd’hui avec Marc Lumbroso, Président du B’nai B'rith.