Le billet d’Ariel Amar – Réveillons-nous face à l'asymétrie du conflit entre Israël et le Hamas

03 September 2024 | 220 vue(s)
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Opinion

Pour comprendre cet accord entre l’Iran et les grandes puissances sous la direction stratégique des USA, il faut essayer de comprendre la nouvelle politique internationale de l’administration américaine

Eté 2014. Pendant 1 mois et 18 jours, Israël a vécu au rythme des alertes et d’une guerre qui ne dit pas son nom. Un an plus tard. Juillet 2015 : Que reste-t-il de ces jours d’angoisse ?

Le 23 juin dernier, l’Union des étudiants juifs de France a célébré son 70e anniversaire à l’Hôtel de Ville de Paris. Magie des réseaux sociaux, j’ai vécu à distance cette soirée avec enthousiasme et frustration. L’occasion pour moi de replonger dans mes années Uejf.

Comme chaque été, de nombreux juifs ont décidé de quitter la France pour s’installer en Israël. On parle de 8000 à 10 000 pour l’ensemble de l’année 2015. J’ai moi-même fait ce choix en 2013  et pourtant j’ai, plus que jamais, envie de parler de ceux qui restent. 

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Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

Partout en France, des crayons, des stylos et des feutres ont été brandis, les seules armes du courage et de la liberté contre d'autres armes qui tuent, qui souillent, qui meurtrissent à tout jamais.

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Il est temps de regarder en face la terrible réalité de la guerre imposée à Israël par le Hamas. Un combat profondément inégal se joue sous nos yeux, et pourtant, trop souvent, les réactions internationales semblent aveugles à cette asymétrie flagrante. D'un côté, Israël, un État souverain qui lutte pour sa survie contre une organisation terroriste déterminée à semer la terreur par tous les moyens. De l'autre, le Hamas, un groupe sans scrupules qui se cache derrière des boucliers humains, piétinant les lois de la guerre et les droits fondamentaux. Ce n'est pas seulement un conflit militaire ; c'est une question morale, un enjeu de civilisation.

 

  • Le Hamas : une barbarie à dénoncer sans équivoque

Le meurtre brutal de six otages par le Hamas, après onze mois de captivité inhumaine, n'est pas seulement un crime de guerre abominable, c'est un affront à toutes les valeurs que nous prétendons défendre. Où est l'indignation mondiale ? Où est la condamnation unanime ? En ne réagissant pas fermement, la communauté internationale ne fait pas seulement preuve de faiblesse ; elle se rend complice par son silence. Nous devons nous lever, dénoncer ces actes barbares avec force et clarté, et rappeler que le terrorisme ne saurait être toléré sous aucun prétexte.

 

  • L'indulgence internationale : une capitulation morale

Pourquoi les critiques se concentrent-elles si souvent sur Israël, tandis que les atrocités du Hamas sont passées sous silence ? Cette asymétrie des condamnations est non seulement choquante, mais dangereuse. Elle équivaut à une capitulation morale. En épargnant le Hamas, en hésitant à dénoncer ses actions, certains leaders internationaux et médias montrent une indulgence coupable. Ce silence n'est pas neutre : il encourage le terrorisme, il légitime la barbarie.

 

  • Le Hamas : un ennemi des Palestiniens eux-mêmes

N'oublions pas que le Hamas ne défend à aucun moment les Palestiniens. En réalité, il trahit leurs aspirations légitimes à la paix et à la dignité. En entretenant le conflit, le Hamas détourne les milliards de dollars de l’aide internationale destinée au peuple palestiniens pour ses besoins essentiels, il sacrifie l'avenir d'un peuple pour ses propres objectifs idéologiques et financiers. Le véritable combat ici n'est pas Israël contre les Palestiniens, mais Israël et les Palestiniens contre le Hamas.

 

  • Une guerre idéologique contre les valeurs démocratiques

Il est crucial de comprendre que ce conflit n'est pas seulement territorial, mais idéologique. Israël se bat pour son droit à l'existence, pour la sécurité de ses citoyens, pour des valeurs démocratiques que nous partageons. En face, le Hamas mène une guerre de conquête idéologique, visant non seulement à détruire Israël mais à défier les principes de liberté et de tolérance sur lesquels reposent nos démocraties. Ce combat est le nôtre aussi.

 

  • Un appel à l'action : ne restons pas passifs !

Face à cette menace, notre inaction serait impardonnable. Les démocraties doivent se lever, unir leurs forces, et faire preuve de la plus grande fermeté. Ne rien faire, c'est laisser le terrorisme prendre racine et se propager. L'heure est venue de condamner sans ambiguïté, de soutenir ceux qui se battent pour la paix et la liberté. Il est temps de montrer que la barbarie n'a pas sa place dans notre monde. Réveillons-nous avant qu'il ne soit trop tard !

 

Ariel Amar, président de France-Israël, Alliance du Général Koenig, membre du Bureau exécutif du Crif

 

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