Ariel Amar

Président de France-Israël, Alliance Général Koenig et membre du Bureau exécutif du Crif

Le billet d’Ariel Amar – Réveillons-nous face à l'asymétrie du conflit entre Israël et le Hamas

03 September 2024 | 542 vue(s)
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Actualité

À l’heure de la réconciliation Jérusalem-Ankara, retour sur l’histoire des Juifs de Turquie.

Patricia Sitruk est membre du Comité directeur du Crif

Les Occidentaux restent prudents quant à la désescalade russe.

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Israël

Dans le cadre du match de foot qui doit opposer le RC Strasbourg au Maccabi Haïfa FC, le Préfet de la Région Grand-Est a publié ce matin un arrêté inquiétant et profondément dérangeant. Je me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Intérieur, et avec le Directeur de Cabinet du Préfet du Bas-Rhin. Un nouvel arrêté devrait être publié, supprimant notamment l'interdiction des drapeaux nationaux et des signes de soutien aux deux équipes.

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Opinion

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

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Il est temps de regarder en face la terrible réalité de la guerre imposée à Israël par le Hamas. Un combat profondément inégal se joue sous nos yeux, et pourtant, trop souvent, les réactions internationales semblent aveugles à cette asymétrie flagrante. D'un côté, Israël, un État souverain qui lutte pour sa survie contre une organisation terroriste déterminée à semer la terreur par tous les moyens. De l'autre, le Hamas, un groupe sans scrupules qui se cache derrière des boucliers humains, piétinant les lois de la guerre et les droits fondamentaux. Ce n'est pas seulement un conflit militaire ; c'est une question morale, un enjeu de civilisation.

 

  • Le Hamas : une barbarie à dénoncer sans équivoque

Le meurtre brutal de six otages par le Hamas, après onze mois de captivité inhumaine, n'est pas seulement un crime de guerre abominable, c'est un affront à toutes les valeurs que nous prétendons défendre. Où est l'indignation mondiale ? Où est la condamnation unanime ? En ne réagissant pas fermement, la communauté internationale ne fait pas seulement preuve de faiblesse ; elle se rend complice par son silence. Nous devons nous lever, dénoncer ces actes barbares avec force et clarté, et rappeler que le terrorisme ne saurait être toléré sous aucun prétexte.

 

  • L'indulgence internationale : une capitulation morale

Pourquoi les critiques se concentrent-elles si souvent sur Israël, tandis que les atrocités du Hamas sont passées sous silence ? Cette asymétrie des condamnations est non seulement choquante, mais dangereuse. Elle équivaut à une capitulation morale. En épargnant le Hamas, en hésitant à dénoncer ses actions, certains leaders internationaux et médias montrent une indulgence coupable. Ce silence n'est pas neutre : il encourage le terrorisme, il légitime la barbarie.

 

  • Le Hamas : un ennemi des Palestiniens eux-mêmes

N'oublions pas que le Hamas ne défend à aucun moment les Palestiniens. En réalité, il trahit leurs aspirations légitimes à la paix et à la dignité. En entretenant le conflit, le Hamas détourne les milliards de dollars de l’aide internationale destinée au peuple palestiniens pour ses besoins essentiels, il sacrifie l'avenir d'un peuple pour ses propres objectifs idéologiques et financiers. Le véritable combat ici n'est pas Israël contre les Palestiniens, mais Israël et les Palestiniens contre le Hamas.

 

  • Une guerre idéologique contre les valeurs démocratiques

Il est crucial de comprendre que ce conflit n'est pas seulement territorial, mais idéologique. Israël se bat pour son droit à l'existence, pour la sécurité de ses citoyens, pour des valeurs démocratiques que nous partageons. En face, le Hamas mène une guerre de conquête idéologique, visant non seulement à détruire Israël mais à défier les principes de liberté et de tolérance sur lesquels reposent nos démocraties. Ce combat est le nôtre aussi.

 

  • Un appel à l'action : ne restons pas passifs !

Face à cette menace, notre inaction serait impardonnable. Les démocraties doivent se lever, unir leurs forces, et faire preuve de la plus grande fermeté. Ne rien faire, c'est laisser le terrorisme prendre racine et se propager. L'heure est venue de condamner sans ambiguïté, de soutenir ceux qui se battent pour la paix et la liberté. Il est temps de montrer que la barbarie n'a pas sa place dans notre monde. Réveillons-nous avant qu'il ne soit trop tard !

 

Ariel Amar, président de France-Israël, Alliance du Général Koenig, membre du Bureau exécutif du Crif

 

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