Bruno Halioua

Président de la Commission Souvenir du Crif

Le billet de Bruno Halioua - Les chiens des otages israéliens et les chimpanzés du zoo de Jérusalem

12 February 2024 | 139 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

Pages

Israël

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

Sophie Taïeb's picture
Incendie du tombeau de Joseph
|
16 October 2015
Catégorie : Israël

Détruire la cité ancienne de Palmyre et faire brûler le tombeau de Joseph reviennent-ils vraiment au même ? Pas pour tout le monde.

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

Lundi dernier, l’ancien Président de la République était en Israël. Une visite étrange, hybride où le mélange des genres s’ajoute à la confusion des rôles.

Les français d'Israël, et en particulier ceux qui ont immigré de France durant les quinze dernières années, ont en grande majorité souhaité la réélection de Benjamin Netanyahu.
Déçus par l'attitude des politiques français face à l'islamisme et l'antisémitisme, beaucoup voient en Bibi un dirigeant politique charismatique doté d'une capacité à affirmer avec une assertivité rare la cause d’Israël à la face du monde et savent que ses concurrents en politique n'ont pas cette compétence exceptionnelle.
De plus, comparant la réussite de l'économie d'Israël face à la faillite de l'économie française, ils ne comprennent pas pourquoi la plupart des médias israéliens et analystes politiques sont tellement critiques envers celui qu'ils considèrent à juste titre comme un héros du peuple juif. 

Le 17 mars dernier, les israéliens ont voté et réélu Benjamin Netanyahou.

Pages

Chronique de Bruno Halioua, diffusée sur Radio J, lundi 12 février à 9h20.

Nous avons été tous émus au début du mois de décembre par la libération de l’otage Mia Lemberg, 17 ans, tenant son chien Bella dans ses bras, près de deux mois après avoir été kidnappée à Gaza par des terroristes du Hamas. Son père Moshe Leimberg, a longtemps cherché l'animal après le 7 octobre, quand il a appris l’enlèvement de sa fille alors qu’elle était venu avec sa mère rendre visite à sa tante dans le kibboutz de Nir Yitzhak.

Il a été heureux de retrouver sa fille et sa femme mais il a été particulièrement surpris de voir la petite chienne blanche avec eux. Mia a expliqué qu’elle a cachée la chienne Bella sous son pyjama au moment où elle a été embarquée avec sa mère et sa tante dans un véhicule du Hamas. Au début les terroristes pensaient qu’il s’agissait d’une peluche puis ils l’ont autorisé à garder Bella une fois qu’ils se sont aperçus de leur méprise. Mia et sa mère ont déclaré aux journalistes que la présence de Bella dans les tunnels souterrains les avait considérablement renforcées pendant cette horrible épreuve. Mia a d’ailleurs expliqué : « J'ai eu la chance de pouvoir la garder pendant tout ce temps et de la ramener » tout en précisant « Elle m'a beaucoup aidée. Elle me tenait occupée. Elle m'a apporté un soutien moral. »

Dans le même ordre d’idée on s’est aperçu que les retrouvailles des otages israéliens avec leur chien leur a été d’une grande aide psychologique. Cela a été le cas par exemple pour les trois enfants de la famille Brocutch âgés respectivement de 4, 8 et 10 ans (Oria, Youval et Ofri) dont on a vu les moments de joie au moment où ils revus leur chien Rodney.

Ces deux histoires ne sont pas uniques comme l’a établi une récente publication de 27 années de recherche internationale, publiée dans la revue Anthrozoös, qui révèle les risques accrus pour la sécurité et le bien-être psychologique lorsque les gens sont confrontés à la menace d'une séparation forcée de leurs animaux de compagnie en situation de crise (Jasmine Montgomery, Zhanming Liang & Janice Lloyd (2024) A Scoping Review of Forced Separation Between People and Their Companion Animals, Anthrozoös).

Ils ont établi que les propriétaires animaliers qui ne peuvent emmener leur petit compagnon dans leur fuite, sont exposés à une plus grande détresse psychologique en cas de catastrophe naturelle, de divorce à la suite de violences. Ils ont montré que le souci de la sécurité et du bien-être des animaux de compagnie et le manque de soutien sont des facteurs clés qui rendent les gens réticents à fuir leur domicile lorsqu'ils sont confrontés à une situation de crise. C’est pourquoi les auteurs de ce travail conseillent de prendre davantage en compte le sort des animaux de compagnie en cas de crise. Le conflit qui se déroule à Gaza a été l’occasion de constater le rôle essentiel des chiens pour le bien-être psychique des blessés de guerre.

C’est ainsi que l’officier de Tsahal Meitar Sela, a mis en place un service de visite à l’hôpital des traumatisés de guerre par des chiens qui leur apporte de la joie, des câlins et des moments de plaisir et de réconfort. C’est promis, la prochaine fois que j’irai en Israël, mon regard sur les chiens israéliens sera radicalement différent car on oublie trop souvent le rôle apaisant qu’ils peuvent jouer en cas de situation stressante. Mon admiration ne se limite pas aux chiens. J’ai désormais un grand respect pour les babouins du parc animalier du désert de Midbarium de Beersheva qui ont acquis le réflexe de se diriger immédiatement vers un abri à chaque fois qu’ils entendent la sirène d’alerte d’attaque de roquette.  Je me promets de leur rendre visite à ma prochaine visite en Israël.

J’irai également voir les chimpanzés du zoo biblique de Jérusalem qui  ont eu plus de mal à adopter le réflexe de se rendre aux abris en cas d’alerte au grand dam des soignants animaliers. Ce derniers ont trouvé une stratagème pour les faire précipiter à toute vitesse dans les abris en s’inspirant de ce cher Pavlov ( celui du réflexe). Les singes savent que quand ils se rendent à l’abri en cas de sirène, un soignant animalier les attend  avec une banane… 

 
Bruno Halioua
 
- Les opinions exprimées dans les billets de blog n'engagent que leurs auteurs -