Blog du Crif - Pride, "For the union makes us strong"

07 November 2022 | 96 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Stéphanie Dassa's picture
Hommage à Claude Hampel
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14 November 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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"For the union makes us strong" : car l'union nous rend forts, Solidarity forever, Peter Seegers

"For the union makes us strong" : car l'union nous rend forts, Solidarity forever, Peter Seegers

A lire en écoutant Smalltown Boy, des Bronski Beat ou Shame Shame Shame, de Linda & The Funky Boys

 

1984, Gay Pride de Londres.

Entre deux larges banderoles aux slogans mi-pop mi-politiques, Joe, alias Bromley, cherche sa place. Rapidement pris sous l’aile rassurante de Mark et sa bande, il intègre ce qui deviendra le mouvement « Lesbiennes et gays en soutien aux mineurs », LGSM.

Dans un Royaume-Uni miné par la politique d’austérité de Margaret Thatcher et qui vit au rythme des piquets de grèves des mineurs, une petite révolution va voir le jour.

Les membres de LGSM, régulièrement persécutés par la police, la presse et le gouvernement conservateur du fait de leur homosexualité se reconnaissent dans le combat des mineurs contre l’oppression.

Ils décident alors d’exprimer une solidarité nouvelle, en récoltant de l’argent pour les mineurs d’un petit village du Pays de Galles.

Pride raconte cette rencontre inattendue entre deux mondes en lutte, que tout semble opposer mais que le combat rapproche. Des mineurs extrêmement hostiles à l’homosexualité, parfois en proie à la peur liée à la récente épidémie du SIDA, vont reconnaitre en Mark, Joe, Steph et les autres, des compagnons de mobilisation.

« Dans une lutte dans laquelle on se croyait seul, quand on trouve un ami là où on ne pensait pas le trouver, ça change tout » balance Dai, le leader du Syndicat national des mineurs du village, sur la scène d’un bar gay du cœur de Londres, comme s’il avait attendu toute sa vie pour dire ça.

Sur une bande originale composée de tubes des années 1980, on se laisse embarquer dans ce feel good movie. Mais mon cœur de militante s’est aussi emballé devant l’expression de ce besoin presque viscéral de trouver des alliés dans le combat.

 

Engagée contre l’antisémitisme depuis toujours, militante au Crif depuis 5 ans, je cherche encore parfois mes frères et mes sœurs de combat. Sont-ils dans les manifestations contre le racisme ? Dans des rassemblements pour la justice sociale ? Ou dans des groupes de soutien aux minorités en France ?

Je ne les entends pas parler pour ma cause, quand je crie à ne plus avoir de voix pour la leur.

La lutte contre les discriminations, ce n’est pas à la carte.

Illana Weizmann* l’a dit d’une bien meilleure manière, mais, pour faire court, les Juifs sont aujourd’hui délaissés par les militants antiracistes de gauche. Pourtant, la lutte est la même : celle contre l’oppression des minorités.

Noir.e.s, arabes, gays, lesbiennes, queer, musulman.e.s, juif.ve.s, et autres : nous sommes discriminés pour ce que nous sommes.

Si des gays ont pu franchir un piquet de grève en 1985, et inclure les droits des homosexuel.le.s au sein du Parti travailliste britannique…

Si des mineurs ont pu marcher pendant la Gay Pride de 1985 à Londres…

Alors les minorités d’aujourd’hui devraient pouvoir faire un pas les unes vers les autres et fouler ensemble les pavés le temps d’une mobilisation.

Ce qui importe, ce n’est pas la banderole qu’on porte. Ce qui importe, c’est qu’on marche tous ensemble. Et ce n’est pas Bromley qui dira le contraire…

 

Pride, un film de Matthew Warchus (2014), basé sur une histoire vraie.

Avec Bill Nighy, Andrew Scott, George MacKay, Ben Schnetzer, Dominic West

A voir absolument sur Arte.tv jusqu’au 9 novembre. 

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*Des blancs comme les autres ? Les Juifs, angle mort de l'antiracisme - Stock (2022)