Blog du Crif - Déferlement de haine anti israélienne au journal "Le Monde"

13 June 2022 | 537 vue(s)
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Actualité
Les femmes, Daech et le Djihad
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19 November 2015
Catégorie : Actualité

« Une femme retranchée dans l’appartement, qui a activé son gilet explosif au début de l’assaut, est morte »

Vendredi soir en l'espace de moins d'une heure, la France a connu le plus grave attentat jamais perpétré sur son territoire. En l’espace d’une trentaine de minutes, des terroristes ont attaqué la capitale à 7 endroits avec une minutie et une détermination macabres. 129 morts, 350 blessés dont 100 dans un état très grave. Les chiffres donnent le tournis. Moins de 48 heures après cette nuit d’horreur, n’en déplaise à certains, il est juste le temps de pleurer.

Des visages sur nos morts
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14 November 2015
Catégorie : Actualité

Les réseaux sociaux se sont mobilisés pour retrouver les personnes portées disparues, ceux dont nous n’avions pas de nouvelles. Les Amis, les familles, les anonymes partagent descriptions, photos et espoir.

Virginie Guedj-Bellaïche's picture
#JeNaiPasPeur
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14 October 2015
Catégorie : Actualité

8H30. Au moment où les employés de la mairie qui font la circulation rangent leurs gilets jaunes, dans les classes, les écoliers ouvrent livres et cahiers. Alors que les hommes sortent de l’office du matin, croisant ceux qui distribuent l’édition du jour du quotidien Israël Hayom, les lycéens patientent à l’arrêt de bus, smartphone en main. Si le rideau de fer des boutiques est encore fermé pour une demi-heure, le cafetier lui prépare déjà son 17e café afour. Voilà à quoi ressemble la vie matinale à Raanana, petite ville près de Tel-Aviv. Et puis hier, mardi, tout a basculé.

Je suis Israélien, je suis Charlie
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13 October 2015
Catégorie : Actualité

Il est temps d'affirmer haut et fort que les islamistes veulent tuer des juifs !

Réaction suite à la nomination de l'Arabie Saoudite au Conseil des Droits de L'Homme.

L'Europe doit se mobilier pour le sort des réfugiés

Olivier Rafowicz's picture
Tel Aviv sur Seine
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12 August 2015
Catégorie : Actualité

La ville blanche sera à l'honneur demain sur les berges de Paris Plage

Un bébé palestinien a été brûlé vif et ses parents ont été grièvement blessés vendredi lorsque des extremistes israéliens ont mis le feu à leur maison en Cisjordanie.
Un acte abominable , Israel doit prendre toutes les mesures nécessaires afin d'éliminer le terrorisme juif.
 

Iran's Ayatollahs were behind the bloody attack that hit the Jewish community center in Buenos Aires in 1994 that killed 84 and injured 230.

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Droit de réponse
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19 June 2015
Catégorie : Actualité

Hier Joel Amar nous a fait part de son analyse de la tribune d'A.B Yehoshua publiée dans Libération le 17 Juin dernier " Du bon usage du Boycott d'Israel".

Aujourd'hui, nous publions le " Droit de réponse " d' Alain Rozenkier, Président de " La Paix Maintenant"

Joel Amar analyse la tribune de l'écrivain A.B Yehoshua publiée hier dans Libération : " Du bon usage du Boycott d'Israel" 
Paru sur mediapicking.com

Viralité des messages, impunité des auteurs, Marc Knobel a choisi de faire le constat de la haine sur internet et de la responsabilité des réseaux sociaux.

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Retour sur les lieux du Crime
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29 April 2015
Catégorie : Actualité

« Ne pas témoigner serait trahir», Pierre Laurent, journaliste, a participé à la commémoration du soulèvement du ghetto de Varsovie le 19 avril dernier. Article publié dans l'Est Républicain.

 

"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, c'est l'indifférence des bons" (Martin Luther King)

Tribune de marc Knobel publié dans le Huffinghton Post 

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Opinion

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Gil Taïeb's picture
Nous sommes debout
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03 April 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

On ne le dira jamais assez : la parution d’ouvrages de poésie, en général et dans le domaine juif en particulier est devenue assez rare pour qu’on ne salue pas avec plaisir la sortie d’un nouveau recueil. Dans ce nouveau livre, la peintre et poétesse Sarah Mostrel nous offre un ensemble de textes inspirés de la Bible et des textes fondamentaux du judaïsme.

Remi Huppert est un spécialiste des Juifs de Chine. On lui doit notamment Destin d’un Juif de Chine (1). Dans son nouveau roman, le judaïsme est toujours présent.

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

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« Déferlement de haine anti arabe dans les rues de Jérusalem » tel est le titre de l’article publié le mardi 31 mai, signé de Louis Imbert, correspondant du journal Le Monde en Israël.

Un titre résume, ramasse ce qui sera développé dans le texte qui suit. Ici, le texte raconte des scènes vues, mais la chose racontée est commentée par le reporter non pas de façon à mieux comprendre les faits mais à les distordre par un prisme idéologique fait de préjugés.

Est-ce cela qu’on devrait lire dans un « quotidien de référence » ? L’écriture venimeuse est une affaire de style et les guillemets encadrant le qualificatif « réunifiée » à propos de la capitale d’Israël, précise les préférences de l’auteur. « Déferlement de haine anti arabe » signifierait un torrent irrépressible, une sorte de pogrom anti-arabes mené par des Juifs.

Il y a certes eu des cris racistes, des insultes, des appels au meurtre, des gestes insupportables. Et deux mille extrémistes qui cherchaient à en découdre. Mais la police a évité le pire. Combien y a -t-il eu de morts ? En quoi ce courant nationaliste-religieux représente-t-il le peuple d’Israël, la politique de son gouvernement ? Ce groupe extrémiste est-il au pouvoir ? Le gouvernement n’a-t-il pas condamné ces manifestations ?

Dans son article Louis Imbert détaille les comportements des fanatiques dont la « testostérone » éclaterait en passant porte de Damas. C’est en effet un critère intéressant que de prendre en compte la part du plaisir quand il s’agit de haïr ou de tuer. A-t- il mesuré le taux de testostérone des Palestiniens qui ont massacré à la hache ou au couteau des civils israéliens le mois dernier ? Le choix des mots, la juste perception de leur charge symbolique, sont de première importance pour rendre compte d’un conflit dont les enjeux symboliques fabriquent des morts par milliers. Dix-neuf personnes assassinées en Israël au cours du seul mois du ramadan par des palestiniens obéissant aux injonctions dictées par la foi islamique n’émeuvent plus personne, par contre que le l’État d’Israël célèbre sa capitale autant que l’histoire tri millénaire de sa présence à Jérusalem, est un outrage pour toutes bonnes consciences indignées.

Imbert induit l’idée que la légitimité d’Israël sur sa terre ne serait justement pas légitime, qu’elle est un outrage à l’histoire et au droit et tout son article laisse penser qu’au fond c’est bien tout Israël qui est complice de cette déferlante de haine anti-arabe. La chanson est connue et l’antiracisme dévoyé veut faire du Juif/israélien le nouveau nazi, le colonialiste, le raciste. Tout le discours décolonial/indigéniste s’abreuve à cette fontaine. C’est cette détestation d’Israël qui engendre ici même des justiciers allant assassiner des enfants juifs à Toulouse pour « venger la mort d’enfants palestiniens ». Quel était le taux de testostérone de Mohamed Merah quand il a pris Myriam Monsonégo par les cheveux avant de lui loger une balle dans la tête ?

Il y a une totale irresponsabilité médiatique à présenter de manière symétrique la violence de certains extrémistes juifs nationalistes religieux en Israël et la violence des masses hystérisées du Hamas. Ces choix, ces discours, ces passages à l’acte n’obéissent pas aux mêmes logiciels, aux mêmes registres de pensée. Rendre compte d’un conflit où la part d’irrationnel est majoritaire nécessite une prudence lexicale. Projeter ses propres catégories intellectuelles de lecture sur une histoire, des mythologies, un imaginaire radicalement différents interdit d’en comprendre toute la complexité.

Quand les médias qualifient « d’attentats suicides » ceux qui se font exploser avec des ceintures de bombes, ils commettent une radicale erreur d’appréciation sur la qualité de ces gestes. Dans nos imaginaires « suicide » évoque « désespoir ». Or il n’y a aucun désespoir suicidaire qui inspire ces assassins palestiniens mais bien plutôt une jouissance mortifère qui consiste à donner la mort au prix de sa propre vie. La bombe humaine va puiser son inspiration dans la vision du monde exaltée, proposée par le jihad dont le martyr est l’acmé.

On ne peut rien comprendre au projet islamiste si on le pense comme une forme de résistance contre Israël. En élargissant la question on peut estimer que ce qui se joue avec la menace nucléaire iranienne, n’a rien à voir avec un quelconque souci d’équilibre nucléaire entre l’Iran et Israël, car ceux qui ont une vision apocalyptique du monde n’hésiteront pas à utiliser leur arsenal pour aller au paradis en attaquant Israël. Pour l’Iran des ayatollahs, rayer Israël de la carte du monde est une mission sacrée. On pourrait alors imaginer les orgasmes collectifs si une bombe atomique pouvait détruire Tel Aviv, la première ville sioniste !

Et faut-il rappeler que le Hamas fait de la destruction de l’État juif l’âme de son projet. Quand des pluies de roquettes s’abattaient indistinctement sur tout Israël, était-ce pour le bonheur du peuple palestinien ou bien pour jouir de la mort de l’ennemi sioniste ? Ces tirs indistincts relevaient d’un projet d’anéantissement. Faut-il rappeler que le Hezbollah attend son heure pour lancer ses dizaines de milliers roquettes sur Israël et que son parrain iranien fabrique à bas bruit sa bombe atomique. Imbert devrait savoir tout cela. La haine d’Israël est une haine métaphysique qui n’a rien à voir avec un combat nationaliste pour récupérer une terre, pour y construire une patrie. Quel est le plus cher désir de ceux qui égorgent ? Quel est leur plus grand plaisir : détruire l’État d’Israël, tuer des sionistes ou construire un État ? Si les Palestiniens l’avaient voulu, depuis 2005, Gaza aurait pu devenir un exemple de prospérité au Proche Orient et défier Israël au plan de la création, de l’imagination, du bien pour leur peuple. Ils ont préféré en faire une base de haine.

C’est le triste privilège des Juifs que d’avoir en héritage le récit de leur destruction par les nazis et d’avoir pour perspective d’avenir la promesse de leur destruction prochaine. Quand un attentat est commis en Israël, ce sont des bonbons que des gamins palestiniens distribuent aux passants pour célébrer ces faits d’armes.

Depuis une année les accords d’Abraham ont essayé d’introduire de nouvelles logiques politiques dans les relations d’Israël avec certains États arabo musulmans. Ils essaient, difficilement, de sortir de cet enfermement qui faisait d’Israël la seule raison du malheur arabe. Hassan II qualifiait Israël de meilleur aphrodisiaque pour le monde arabe. Le roi du Maroc introduisait la part de testostérone indispensable pour comprendre ce monde dont le ressentiment irrigue tous les discours. Le malheur arabe est incontestable, le malheur palestinien est réel, mais la cause de ce malheur réside en priorité dans ce goulag mental que des mythologies régressives ont installé au cœur du monde arabe et musulman.

C’est une grande tristesse que de retrouver dans le journal Le Monde cette écriture qui obéit aux pires clichés de propagande usant des renversements sémantiques attribuant à Israël des qualificatifs visant à le disqualifier le plus radicalement possible : nazi, raciste, apartheid sont les mots de la propagande inaugurée à Durban en 2001, quand dans une conférence de l’ONU on cria « mort aux Juifs » au nom de la lutte contre le racisme.

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » Les mots d’Albert Camus ont une solide pertinence quand on lit certains articles du Monde.

Jacques Tarnero

Renée Fregosi est corédactrice de cet article

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