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Published on 6 January 2022

France - Travaux au MahJ : le musée fermera ses portes deux ans pour s’ouvrir à l’histoire juive contemporaine

Le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (Mahj) va s’agrandir pour donner plus de place à la collection permanente, aux expositions temporaires, et aux réserves. L’inauguration devrait avoir lieu à la fin de l’année 2025 ou au début de 2026.

Publié le 21 décembre 2021 sur le site Internet de Connaissance des Arts

Plus de trente ans après son ouverture en 1988, le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (Mahj), installé dans l’hôtel de Saint-Aignan, à Paris, va s’agrandir. Grâce à une réorganisation des espaces, 400 mètres carrés supplémentaires seront alloués à la collection permanente et aux expositions temporaires, ainsi qu’aux réserves de l’institution. Un gain de surface qui permettra au musée d’inclure dans son parcours de visite l’histoire juive moderne et contemporaine. Le musée devrait avoir fait peau neuve d’ici la fin de l’année 2025 ou le début de 2026.

Deux ans de fermeture

Pour faire de la place, le musée va déplacer ses bureaux et sa bibliothèque à l’extérieur de l’hôtel, ce qui nécessitera deux ans de fermeture du musée. Le projet débutera l’année prochaine avec les études de programmation. Ces modifications de l’espace muséal s’inscrivent dans le contexte d’un nouveau projet scientifique et culturel approuvé en 2016, qui reçoit le soutien du ministère de la Culture et de la Ville de Paris.

Intégrer l’histoire moderne et contemporaine du judaïsme

Dans un communiqué, le Mahj a déclaré que ce projet permettrait de « montrer l’ancrage très ancien des juifs en France, remontant à l’Antiquité dans certaines régions ; de faire connaître le processus républicain d’émancipation et d’intégration des juifs dans la nation ; de mettre en valeur l’originalité du franco-judaïsme depuis le XIXe siècle ; d’accorder une place accrue au judaïsme du bassin méditerranéen, en particulier maghrébin et levantin ; d’évoquer l’arrivée massive des juifs d’Afrique du Nord dans les années 1960 ; et de rendre compte de la vitalité du judaïsme dans la France d’aujourd’hui ». Un élargissement salutaire de la période couverte par la muséographie, alors que celle-ci s’arrête pour l’heure à 1914.