France - Des Marseillais unis dans un même élan fraternel

Publié le 20 décembre dans La Provence

Merci à la ⁦@laprovence⁩ pour le compte rendu de notre journée #marseillaisunisdanslamitié. Je tenais également à remercier les co-organisateurs et les participants. Cette édition 2021 restera dans les annales.
⁦@marseille⁩ ⁦@MaRegionSud⁩ ⁦@departement13⁩ pic.twitter.com/0ASHZEzxS4

— Bruno BENJAMIN (@bruno_benjam1) December 20, 2021

Gymnastes du club Gym Passion 13 et danseuses de l’école d’Erevan se succèdent sur la scène du Palais des Sports, enchaînant les tableaux gracieux et colorés. Talkie-walkie à la ceinture, Linda Zoubir passe de stand en stand. La présidente de l’association ADP2S qui coordonne cette 4ème édition de "Marseillais unis dans l’amitié", veille au bon déroulement du festival ; un événement unique en son genre où se côtoient familles juives, chrétiennes et musulmanes.

"Nous voulons démonter les discours d’exclusion car ce qui rapproche tous ces gens, c’est qu’ils se sentent avant tout Français. Et Marseillais, bien sûr !"

En action depuis 6 h30 du marin, Hosni, 21 ans, et Samuel, 17 ans, assurent la logistique des stands de baby-foot et de jeux vidéo. Détachés par l’Addap 13, ils jouent leur rôle avec beaucoup de sérieux et d’application, confortant l’avis déjà très favorable de leur éducateur quant à leur future employabilité. Pendant que Hocine, 9 ans et demi, dispute une partie d’échecs après avoir affronté l’impitoyable manège surnommé "la faucheuse", Souad, sa maman, suit le cours de fabrication de savon biologique dispensé par Nabil Ghennam et Hayet Derghal, enseignants au lycée istréen Latécoère que dirige Guillaume Longuet. Non loin de là, Alexandra observe avec fierté son fils Sacha, 11 ans, évoluer au sein de l’équipe de football multicultuelle constituée pour l’occasion, heureuse que des enfants de confessions différentes puissent jouer ainsi ensemble.

"Un juif sait maintenant ce qu’est un musulman et un musulman, ce qu’est un juif. On les a sortis de leur vase clos", se réjouit le président du Crif, Bruno Benjamin. À ses côtés, Toufic, bénévole de l’association Mère Enfant Paca, salue "ceux qui ont permis d’ouvrir la porte entre les communautés". Et de former un vœu, avant que les participants n’entonnent la Marseillaise : "Il faudrait un second rendez-vous comme celui-là dans les quartiers nord. Je sais que cela coûte cher, mais la paix n’a pas de prix."