Stéphanie Dassa

Directrice de projets

Blog du Crif - Passeport vaccinal... et étoile jaune ?

01 March 2021 | 261 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Jean Pierre Allali's picture
LES STADES ET LE DATA
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25 May 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

Jean Pierre Allali's picture
LECTURES
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24 May 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Lors de la manifestation du mouvement “Convergence Citoyenne du Sud”, organisée samedi 27 février à Avignon, certains manifestants opposés au passeport vaccinal portaient une étoile jaune en guise de protestation.

Il aura fallu bien peu de temps. A peine l’idée de passeport vaccinal a-t-elle été évoquée par le gouvernement français que certains ont sorti l’artillerie lourde. Ce sont les Lucky Luke des temps post modernes ; quand le cowboy solitaire tirait plus vite que son ombre, eux en un tournemain sortent de leur manche de magiciens pathétiques une étoile jaune. Elle était là, toute prête à être collée sur leurs poitrines rebelles, comme un slogan. Pourquoi ces militants de Convergence Citoyenne du Sud n’ont-ils pas arboré précisément celui des Républicains espagnols « No Pasaràn » ? C’eut été plus approprié, plus proche aussi sans doute de leur sensibilité politique profonde qui consiste souvent à qualifier de fascisante toute décision qui restreindrait les libertés individuelles et porterait les germes d’une discrimination. Employons le conditionnel, c’est important sur ce sujet.

Non, pas de slogan politique. Ils ont choisi le symbole suprême ; celui de la « victime totale », l’étoile jaune, celle que les Juifs de France ont dû porter dès juin 1942.
L’étoile jaune, ça représente quoi au juste pour eux ? Le régime autoritaire de Vichy ou la persécution des Juifs ? Ils la portent pour quoi ? Pour dire en sous texte que notre gouvernement actuel ne vaut pas mieux que Vichy ou qu’ils sont les « nouveaux Juifs » ? Cette seconde hypothèse ne peut que nous amener à penser que décidément, on ne sortira jamais de cette « théologie » de substitution…. Faut-il à chaque génération qui passe un Vérus Israël ?

Tiens, Israël justement. Israël a été le premier pays à officialiser le passeport sanitaire. Est-ce avoir la plume paranoïaque d'oser faire un parallèle entre le choix d’Israël et la tragi-comédie qui se joue ici ? La question, si elle n’autorise pas de réponse ne peut qu’interpeller.

Débattre est légitime ; douter est souvent sain. Mais attirer l’attention des médias, faire du buzz avec ce type de méthode c’est de l’instrumentalisation pure. Dans une république en proie à une permanence de l’antisémitisme, dans un pays où 12 Français juifs sont morts assassinés depuis le début des années 2000, et où il faut le dire, l’opinion publique ne s’est pas franchement mobilisée pour s’en indigner, il y a dans cette démonstration quelque chose de triste et quelque chose d’indigeste.

Triste parce que les survivants de la Shoah ont tant donné d’eux-mêmes pour sillonner la France, en prenant le temps d’expliquer à beaucoup d’élèves le sens profond du port de l’étoile, en soulignant aussi la chance pour eux de vivre en temps de paix et de démocratie, en évoquant le souvenir de leurs camarades morts dans les camps sans avoir jamais su ce que c’était d’avoir un jour 30 ans voire 20.

Indigeste parce l’indécence l’est par nature. Elle laisse un sentiment de dégout et d’abattement. Parce que faire cela est bête, s’accoler soi-même une étoile jaune. C’est ne pas comprendre une chose : ceux qui ont vécu l’enfer de la persécution nazie ne feront jamais ça pour un projet sociétal, par ailleurs même pas encore tranché.

Albert Einstein disait : « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »
On ne saurait mieux conclure.

Stéphanie Dassa