Sophie Taïeb

Bloggueuse et rédactrice

Les chroniques culinaires - Tout, vous saurez tout sur les latkes !

17 July 2020 | 559 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Opinion

Fausses rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations, ou fake news, inondent le net. La désinformation va parfois plus loin, prenant la forme de théories à l’apparence scientifique.

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Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Emblématiques de la cuisine juive ashkénaze, les latkes se dégustent principalement au moment des fêtes de hannoucah. Les plus gourmands en font toute l’année, ces petits mets frits étant appréciés de tous.

Il y a deux histoires qui cohabitent pour expliquer l’origine des latkes.

Il y a l’histoire que l’on raconte aux enfants : on leur rappelle que la fête de hannoucah commémore le miracle de la fiole d’huile qui a duré huit jours… et qu’en mémoire de ce miracle, on mange des galettes frites au moment de hannoucah.

Et puis il y a l’histoire que l’on raconte aux adultes : c’est l’histoire de Judith. Judith, jolie veuve juive s’est introduite dans le camp assyrien et s’est approchée du général Holopherne. Elle lui a préparé des galettes frites au fromage, assez salées. Subjugué par sa beauté et très gourmand, le général a englouti plusieurs galettes. Assoiffé après tout ce sel, il s’est emparé du vin que Judith avait apporté. Sonné par tant d’alcool, il s’est assoupi. C’est à ce moment que Judith lui a tranché la tête avec sa propre épée. Plusieurs tableaux relatent cette histoire, notamment chez Caravage.

C’est pour cela que dans la tradition sépharade on a tendance à consommer des mets lactés lors de hannoucah.

Côté ashkénaze, les latkes font leur apparition dans la cuisine au 19ème siècle. Ils ont pourtant été importés dans toute l’Europe sous leur forme actuelle (galettes de pommes de terres frites) par les Espagnols dès le 16ème siècle. Faciles à réaliser et économiques, les latkes ont fini par conquérir les estomacs des juifs, notamment en Europe de l’Est.

Côté étymologie, il viendrait de l’ukrainien « oldka » qui veut dire crêpe… mot qui viendrait du grec « elaia » qui veut dire olive…  à l’image du juif errant, c’est qu’il en a traversé des frontières le latke ! 

source : epicurious.com

Voici une recette facile à réaliser :

Epluchez, lavez et râpez 6 pommes de terre et un oignon.

Ajoutez deux œufs et 60 grammes de farine, salez et poivrez.

Formez vos galettes et faites frire jusqu’à ce que le latke soit bien doré

Laissez refroidir puis… bon appétit !