Blog du Crif/Cinéma - Laces : Un film noué de sensibilité

26 March 2019 | 156 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Les jolies colonies de vacances... Il fait beau, il fait chaud, ça sent vraiment les vacances ! Cette semaine, nous vous proposons une série d'articles sur les mouvements de jeunesse juifs en France ! Aujourd'hui, découvrez le parcours d'une ancienne E.I. !

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

 

Dans le cadre du match de foot qui doit opposer le RC Strasbourg au Maccabi Haïfa FC, le Préfet de la Région Grand-Est a publié ce matin un arrêté inquiétant et profondément dérangeant. Je me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Intérieur, et avec le Directeur de Cabinet du Préfet du Bas-Rhin. Un nouvel arrêté devrait être publié, supprimant notamment l'interdiction des drapeaux nationaux et des signes de soutien aux deux équipes.

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Pages

Actualité

Pages

Opinion

À l’heure de la réconciliation Jérusalem-Ankara, retour sur l’histoire des Juifs de Turquie.

Patricia Sitruk est membre du Comité directeur du Crif

Pages

Il y a des films qui ne s’oublient pas. Des moments d’émotions, des brèves de vies où le temps se fige pour laisser place à la sensibilité de chacun.

Bien loin des carcans traditionnels du cinéma Israélien, le film “Laces” de Jacob Goldwasser, s’éloigne d’un cinéma de contestation sociale pour tendre vers un cinéma se rapprochant fortement du mouvement dit de la "nouvelle sensibilité", si prisé dans les années 60.

S’attachant plus particulièrement à un cinéma d’auteur, ce film, comme le genre en lui même, accorde une place bien plus grande à l'individu.

Un film poignant doté d’espoir

Ce long métrage dépeint Gadi un jeune homme “aux besoins spécifiques”, qui à la mort de sa mère est contraint d’aller vivre chez son père Ruben lequel l’a abandonné étant plus jeune. Entre une cohabitation difficile et l’incompréhension de l’univers de chacun, la vie commune reste néanmoins compliquée.

Des années plus tard, alors qu’une réelle affection commence à naître entre ces deux êtres si différents, les reins de Ruben se révèlent être défaillants provoquant ainsi la volonté de Gadi de faire don à son père de l’un de ses propres reins.

C’est donc un film vibrant et plein d’espoir que le Festival de cinéma israélien de Paris nous a proposé de voir. Un lien implacable entre deux êtres que tout oppose au début. Tout au long du film, c’est une sorte de voyage initiatique que mèneront les deux hommes pour enfin se retrouver sur des valeurs si universelles et si humanistes.  

Si ce long métrage se penche sur les relations filiales si complexes, il dépeint avec une grande intensité ce qu’est le véritable amour où l’un va apprendre à l’autre l’affection et l’ouverture ainsi que le besoin d’autrui.

Quand la gravité se traite avec dérision

Un magnifique récit où se mêlent avec justesse et tendresse, le tout pimenté d’un brin d’humour, des problématiques fortes sur la place du handicap au sein de la société, notamment israélienne, des relations père-fils, du rapport à la maladie, et de l’amour familial si important et si cher pour les personnages du film.

Des protagonistes qui semblent si réels, grâce à un jeu d’acteurs remarquable. Si Dov Gkickman, incarne avec une précision magistrale, le rôle d’un vieux loup solitaire, père par malgré lui, Nevo Kimchi quant à lui, interprète de manière étonnante et d’une grande sincérité le personnage de Gadi, un jeune homme handicapé mentalement.

"Laces" est ainsi un film profond doté d’une grande intelligence où gravité et sensibilité se mêlent sur fond de dérision, pour un moment suspendu et une parenthèse inattendue.

Nous diffusons des cookies afin d'analyser le trafic sur ce site. Les informations concernant l'utilisation que vous faites de notre site nous sont transmises dans cette optique.En savoir plusOK