La chronique (pas très casher) de Raphaela : Mezouza power

22 March 2019 | 420 vue(s)
Catégorie(s) :
France

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Dov Maimon's picture
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 November 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Virginie Guedj-Bellaïche's picture
Le dialogue renoué
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29 July 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Pages

Actualité
"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Gil Taïeb's picture
Nous sommes debout
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03 April 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Par Chloé Blum

Invité's picture
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 October 2018
Catégorie : France, Opinion

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Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Mezouza power

Fraîchement propriétaire et jeune fille obéissante la plupart du temps, j’écoutais le commandement suprême de Dieu mon père qui me pressa d’installer au plus vite une mezouzah chez moi. Comme 99% du temps je répondais « oui, bien sûr évidemment, pour qui me prends-tu j’y avais déjà pensé », alors qu’en raccrochant j’avais déjà oublié de quoi il était question au début du monologue téléphonique quotidien de la mère juive qu’est mon père.

Malgré tout, l’idée fit son chemin et une fois les rideaux installés, les joints colmatés et la peinture refaite, il ne me restait plus qu’à penser à la protection spirituelle de ma tanière.

Mezouzah or not mezouzah ?

Aussi absurde que cela puisse paraître ou pas, ma première interrogation fut de me demander si vraiment il était bien nécessaire de « s’afficher » de la sorte. À première vue, la mezouzah était pour moi comme le Magen David autour du cou, un truc joli mais surtout un super thème de début de conversation sur le conflit israélo-palestinien quand on gravite en milieu non averti. Deuxièmement, et c’est là que réside la vraie absurdité de la question : à l’heure où des « juden » puants recouvrent la bonne odeur des restaurants de bagels, ai-je vraiment envie que mes voisins sachent que je suis juive ?

C’est au cours d’un déjeuner familial que j’eus ma réponse. Pour contrer le flot habituel de lieux communs racistes et anti sans-dents/gilets jaunes émanant de ma grand-mère qui soit dit en passant, ne connais pas d’autre arabe que sa femme de ménage, je décidais de tenir le rôle dans lequel ces déjeuners de famille me plongent inexorablement : celui de la bobo-gaucho-mélanchoniste-proche des frères musulmans. Tout ça parce que j’achète du déodorant sans sel d’aluminium et que j’ai osé remettre en question les politiques menées en Israël. En plus, j’ai voté Hamon. Mais passons.

C’est en tout cas cet épisode qui me décidait à lui prouver que non, la France n’était pas antisémite, en tout cas, pas plus qu’avant.

Restait à se procurer la dite mezouzah.

Dans un carton à la cave chez mes parents, je retrouvais, entre de vieux posters des 2B3 et des peluches certes en décomposition, mais beaucoup trop précieuses sentimentalement pour êtres jetées : le « sac à religion ». Dedans se trouvaient en vrac : verres de kidoush offerts à la naissance, livres de prières offerts à la bat mitsva et…une mezouzah ! Mazel Tov.

Rencontre du 3ème type

Dernière étape : fixer le boîtier sacré. Dans un regain de religiosité je me dis qu’il serait peut-être pas mal de faire ça bien, et quoi de plus facile quand on a un voisin religieux. Je l’invitais donc, lui et sa femme à un petit apéro / pose de mezouzah – concept qui, j’en suis sûre, fera bientôt fureur à New York ou Jérusalem. Jusqu’ici tout va bien. Seulement voilà, quand ton couple de potes les moins religieux du monde décident de passer pile le même soir, la menace d’un remake de Dîner de cons te pend au nez.

Pour la faire courte : la pote pas feuj se prend un vent magistral en essayant de faire la bise au religieux et le pote feuj athée (quasi anti) lève les yeux jusqu’au ciel en entendant les religieux me demander si j’ai des gobelets en plastiques car mes verres ne sont pas casher…Moi bien entendu je n’en ai pas, et je remarque au passage que les petits croissants au saumon sont beaucoup trop salés. La soirée va être longue…

Mezouzah Party

Après cette entrée en matière sympathique, vient le moment tant attendu. Moi qui pensais qu’on prendrait le boîtier et qu’on le collerait à la porte vite fait, bien fait, que nenni ! La femme du rabbin ouvre le parchemin rédigé par le scribe. Je vous passe le flop de la vanne « - c’est une bonne situation ça, scribe ? » sur un couple de religieux entrain de crever de soif et t’installant ta mezouzah. Bref, elle vérifie que tous les mots sont là, sous peine de mauvais fonctionnement de la protection divine, témoignages arrivés à des cousins de cousins à l’appui. Pendant ce temps, son mari se lance dans une explication rapide (moins de vingt-cinq minutes pour un religieux, c’est rapide) de la mezouzah et de la frontière fine séparant religion et superstition…tout un programme. Etonnamment, la copine pas feuj se montre super intéressée, et pour cause, elle a vu le Prince d’Egypte, elle a adoré, et le sang d’agneau sur la porte des hébreux pour éviter que Dieu vienne leur prendre leurs premiers nés, ça lui parle.

Pour clore le laïus, le GR (Gentil Religieux) finit en disant qu’en gros, le fait d’avoir fait l’effort de mettre la mezouzah témoigne de mon engagement religieux et va m’apporter protection et Mazel avec éventuellement un bon petit mari juif en bonus. C’est cela oui…

Sur ces bonnes paroles il est temps de réciter la prière. La soirée prend donc un tournant un peu émouvant, je l’avoue, et quand tout ce petit monde part de chez moi, je me sens réellement auréolée de la protection divine.

Ceinture-bretelle…et mezouzah !

C’est en racontant cette soirée improbable à mon frère qu’il me parle d’un ami à lui qui a justement évité le cambriolage grâce à sa mezouzah, les voleurs pensant qu’il s’agissait d’un système d’alarme…

C’est pas con ça, une alarme. On n’est jamais trop prudent !

Le rendez-vous est donc pris avec l’installateur de système de sécurité laïque. Au bout de deux minutes dans mon appartement il me demande si je suis juive. Alors que je me vois déjà dépecée en mille morceaux dans le lave-linge, il me rassure en m’annonçant qu’il a juste vu la mezouzah !

Alléluia : le boîtier sacré semble fonctionner car il m’attire déjà des futurs maris juifs potentiels. Ne reste plus qu’à découvrir la prière qui en attire des plus sexys…