Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali - Nos ancêtres les Hébreux, de Bruno Dray

07 March 2019 | 233 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

Pages

Nos ancêtres les Hébreux, de Bruno Dray*

Bruno Dray est un passionné des langues et, plus particulièrement de l’hébreu. Auteur d’une méthode d’apprentissage de cette langue : « Oui, nous parlons l’hébreu ! L’hébreu accessible à tous en vingt-cinq leçons » (1), il nous avait offert, en 2013, l’étonnant volume : « Les racines bibliques des langues occidentales » (2). Parmi les nombreux exemples qu’il nous proposait alors, il rapprochait l’hébreu « Qorban » ( Sacrifice) du français « Carbonisation », le mot « Messer » ( Message) au français « Messager » ou encore le patronyme « Tordjman » au « Targoum » biblique et au vocable français « Truchement ». En 2016, était paru « Ce que les langues européennes doivent à l’hébreu. De Jérusalem à Rome : un destin linguistique commun » (3). Le petit livre qu’il vient de publier se veut un complément à ce dernier ouvrage. Toujours dans le même esprit, il rapproche le français « Pecore », animal de troupeau, de « Baqar », troupeau et va chercher « Aviv », le printemps au cœur de l’italien « Primavera ». Le safran hébraïque « Qarqom » fait penser au « Curcuma » et l’épice « Tevel », conduit naturellement au « Taboulé ».

Un petit livre, certes, mais quelle pétulance !

Jean-Pierre Allali

(*) Complément à « Ce que les langues européennes doivent à l’hébreu ». En annexe : Itinéraire hors-norme d’un Français Juif. Éditions Valensin David Reinharc. Janvier 2018. 64 pages. 9,50 €.

(1) Deux volumes. 2010

(2) Éditions Tatamis, 2013. Voir notre recension dans la Newsletter du 10 mars 2014.

(3) Éditions Valensin. David Reinharc.