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Publié le 18 février sur RTL
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Le philosophe et académicien Alain Finkielkraut a été injurié et sifflé, samedi 16 février, en marge de la manifestation des "gilets jaunes" dans le quartier de Montparnasse à Paris, selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Une vague d'indignation a eu lieu au sein de la classe politique, beaucoup dénonçant des propos à caractère antisémite.
Invité du Grand Jury RTL Le Figaro, LCI ce dimanche 17 février, Benjamin Griveaux s'est exprimé sur les insultes à caractère antisémite contre le philosophe. "Quand on insulte un Juif, on insulte la République", a déclaré le porte-parole du gouvernement qui a dénoncé des "actes odieux".
Depuis des semaines, il y a un antisémitisme qui frappe en France(...) Ça n'est pas uniquement lié aux 'gilets jaunes' mais force est de constater qu'à l'intérieur de ces cortèges, de manière minoritaire, vous avez des éléments d'extrême gauche ou d'extrême droite qui font preuve d'un antisémitisme crasse", ajoute-t-il
Benjamin Griveaux demande à ce que "ceux qui se livrent à ses actes" doivent être "identifiés" et "poursuivis". Est-ce que ça disqualifie le mouvement des "gilets jaunes" ? "Il ne faut pas faire d'amalgame", répond le porte-parole du gouvernement.
Plusieurs partis politiques dont La République En Marche, Les Républicains, le Parti socialiste, le MoDem, EELV, le PCF, et la France insoumise, ont lancé un appel contre l'antisémitisme. Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste invite les Français à se réunir partout en France, le mardi 19 février à 19h. Marine Le Pen dénonçait le fait qu'aucune invitation n'ait été envoyée au Rassemblement national.
"Si on a besoin d'un carton d'invitation pour dire qu'on est contre l'antisémitisme, c'est qu'on n'a pas sa place dans la République. Tout ceux qui sincèrement condamne de manière non-ambiguë le racisme et la xénophobie sont les bienvenus", répond Benjamin Griveaux