#BlogDuCrif - Georges Bensoussan, le procès d’un innocent ? Par Jacques Tarnero

03 April 2018 | 510 vue(s)
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Actualité
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Droit de réponse
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19 June 2015
Catégorie : Actualité

Hier Joel Amar nous a fait part de son analyse de la tribune d'A.B Yehoshua publiée dans Libération le 17 Juin dernier " Du bon usage du Boycott d'Israel".

Aujourd'hui, nous publions le " Droit de réponse " d' Alain Rozenkier, Président de " La Paix Maintenant"

Joel Amar analyse la tribune de l'écrivain A.B Yehoshua publiée hier dans Libération : " Du bon usage du Boycott d'Israel" 
Paru sur mediapicking.com

Viralité des messages, impunité des auteurs, Marc Knobel a choisi de faire le constat de la haine sur internet et de la responsabilité des réseaux sociaux.

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Retour sur les lieux du Crime
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29 April 2015
Catégorie : Actualité

« Ne pas témoigner serait trahir», Pierre Laurent, journaliste, a participé à la commémoration du soulèvement du ghetto de Varsovie le 19 avril dernier. Article publié dans l'Est Républicain.

 

"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, c'est l'indifférence des bons" (Martin Luther King)

Tribune de marc Knobel publié dans le Huffinghton Post 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

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L'historien de la Shoah à nouveau mis devant les tribunaux par les apôtres de "l'islamophobie"

Accusé d’incitation à la haine par les apôtres de l’islamophobie pour avoir cité de mémoire, dans le contexte particulier d’un débat, les propos du sociologue Smaïn Laacher évoquant la dimension culturelle de l’antisémitisme « dans les familles arabes », l’historien de la Shoah Georges Bensoussan, a été relaxé il y a un an. Jeudi 29 mars avait lieu son procès en appel.

L’absurde disputait au droit dans la tenue du procès en appel de Georges Bensoussan, jeudi 29 mars. Un procès est affaire de symbole, de codes culturels, de rituels, tout comme le droit s’inspire de la culture qui l’a construit. Quand la cour entre dans la salle d’audience tout le monde se lève.

Être le témoin de la présentation d’une vidéo apportée par une femme voilée à la présidence du tribunal, comme témoignage à charge contre Georges Bensoussan, avait quelque chose de totalement surréaliste. Comment la présidente a-t-elle pu ne pas exiger de cette personne de se présenter tête nue devant la cour ? La farce, la mauvaise foi, le dévoiement des mots ont révélé en creux comment le droit peut être détourné, dévoyé. Feindre d’utiliser les armes de la justice pour détruire le vrai, feindre de respecter les règles de la démocratie pour imposer un ordre totalitaire, tel était l’enjeu fondamental du procès en appel de Georges Bensoussan.

Il faut être particulièrement aveugle pour ne pas le voir. Ce que veulent les parties civiles c’est le faire condamner, c’est pouvoir afficher à leur tableau de chasse ce superbe trophée : l’historien du Mémorial de la Shoah ne serait qu’un raciste anti-musulman et anti-arabe qui se dissimulerait à l’ombre de ses travaux portant sur les crimes nazis commis contre les Juifs. Cette stratégie de djihad judiciaire mise au point par le Comité contre l’islamophobie en France (CCIF) sait utiliser les moyens du droit qui régissent une société démocratique, elle sait se faire passer pour victime et accabler celui qui la dévoile pour le désigner comme agresseur.

Comment l’Etat peut-il se prêter à cette sinistre mascarade ? Comment ces signalements pour provocation à la haine ont-ils pu être déclarés recevables par le Ministère public au lieu d’être éconduits ? Comment cette procédure d’appel peut-elle se tenir avec la participation du parquet aux côtés des parties civiles ? L’avocat général a reconnu qu’elle n’avait rien trouvé dans les mots de Georges Bensoussan qui puisse accréditer l’idée d’une incitation à la haine raciale. Mais les pitbulls de l’islamisme ne lâchent pas aussi aisément leur proie. Une astuce juridique a permis, donc, en dernière minute, aux parties civiles de demander la requalification comme « injure raciale » des mots de Georges Bensoussan. Cette nouvelle disposition permettrait aux parties civiles un réajustement stratégique quand elles ont été déboutées de leur plainte initiale.

L’absurde serait triomphant dans cette farce judiciaire si jamais le tribunal retenait cet argument. Que de temps perdu, d’énergie gaspillée, de salaires dépensés, de moyens mobilisés cet après-midi de mars. Vingt-quatre heures après avoir honoré la mémoire de victimes de l’islamisme, voilà que l’Etat consentirait au renversement des rôles !

Ce n’était pas à Georges Bensoussan d’être assis dans le box des accusés mais à ceux qui l’accusent d’y figurer. Avant Georges Bensoussan, il y a déjà eu Robert Redeker, Pascal Bruckner, Charlie Hebdo, Mohamed Louizi et d’autres. Ces actions en justice font partie de la panoplie des moyens déployés par les islamistes pour culpabiliser et réduire au silence, après avoir semé la terreur. Comment peut-on ne pas reconnaître ces ennemis alors que dans le même temps c’est leur idéologie qui inspire les jouisseurs de mort ? Si un jour un historien se penche sur les raisons de cette étrange défaite des années 2000, il devra regarder les archives de ce procès.

Jacques Tarnero

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