Francis Kalifat

Ancien président

Propos d'Avigor Liberman, réaction du Crif dans le journal La Croix

04 January 2017 | 75 vue(s)
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Actualité

Le 30 novembre, l’État d’Israël et les communautés juives du monde entier commémorent la Journée dédiée au souvenir de l'expulsion des Juifs des pays arabes et de l’Iran. A cette occasion, nous vous proposons la lecture de ce texte de Jean-Pierre Allali, vice-président de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries).

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Martine Ouaknine est adjointe au Maire de Nice, déléguée au devoir de mémoire, à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, conseillère métropolitaine et départementale, présidente honoraire du Crif Sud-Est.

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Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 
Publié dans La Croix le 27 décembre 2016
 
Des propos « excessifs et inexacts ». C’est ainsi que le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a qualifié, dans un communiqué diffusé mardi 27 décembre, les affirmations prononcées la veille par Avidgor Liberman, ministre israélien de la défense.
 
« Il ne s’agit pas d’une conférence de paix mais d’un tribunal contre l’État d’Israël », avait ainsi assuré le ministre lors d’une réunion des députés de son parti, Israël Beiteinou (droite nationaliste), en référence à la conférence internationale sur le Proche-Orient qui se tiendra le 15 janvier à Paris.
 
« C’est une version moderne du procès (d’Alfred) Dreyfus avec l’État d’Israël et le peuple juif sur le banc des accusés », avait-il dit. Il avait également appelé les juifs de France à quitter ce pays, qui n’est « pas (leur) terre », évoquant notamment les récents attentats ayant visé des cibles juives. Avidgor Liberman, un ultranationaliste réputé pour ses propos populistes, a même soutenu que la « seule réponse à ce complot » qu’est la conférence de Paris était de s’installer en Israël.