Dov Maimon

Directeur de recherche au Jewish People Policy Institute (Jérusalem)

L'affaire de la kippa comme une opportunité de coalition avec les autres cibles es islamistes

15 January 2016 | 15 vue(s)
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Actualité

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

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Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Par Dov Maimon
 
Vous êtes vous déjà demandé à quoi sert donc cette casquette (supposée de dissimulation de signe extérieur de judaïsme) sur la tête de ces gamins apeurés avec le regard légèrement furtif qu'on reconnaît à cent mètres dans le métro ?
 
Entendons-nous, cette affaire ne réfère pas du rituel mais d'une tentative de retour de la dhimmitude. Et la réponse n'est pas une histoire de couvre-chef mais de dignité. Comme disaient le féministes des années 70, céder un jour c'est céder toujours. 
 
Il y a tous ceux qui ne portent pas la calotte et pour lesquels l'invitation marseillaise n'aura aucune implication pratique. Et puis il y a les religieux qui vont mettre la casquette, qui, d'ordinaire associée à tout un habitus, fait que les arabes antisémites les reconnaissent à cent mètres. Ce que souhaite l'antisémite musulman c'est de retrouver le juif craintif, sur ses gardes, le dhimmi, qu'on regarde avec mépris et que le plus souvent on ne frappe pas ni n'insulte mais qui de temps en temps pour lui rappeler son statut de personne tolérée, on rappelle à l'ordre.
 
La kippa est autant une provocation et un signe d'arrogance pour l'antisémite musulman que la mini-jupe est une provocation et un signe d'arrogance pour le violeur. Il est temps d'identifier qui sont les fauteurs de troubles et les empêcher de nuire. Arrêtons de justifier ces tentatives de culpabilisation des victimes. Les juifs et les femmes sont détestés pareillement par les islamofascistes. Pitié, ne cédez pas. Si vous cédez aujourd'hui, demain ce sera encore pire. Wake up, stand up, brothers and sisters. Stand up for your rights.