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Published on 8 April 2016

Journée internationale des Roms

Les Roms représentent la première minorité de l’Union européenne.

C’est le 8 avril 1971, que les Roms, qui représentent la première minorité de l’Union européenne, choisissaient, malgré une situation encore difficile, les symboles de leur communauté ainsi que leur drapeau et leur hymne.
 
Peuple nomade formé de quatre groupes (Les Kalderash, les Curara, les Lovara; les Boyasa), il fait partie de la famille des tziganes, souvent surnommé Romanichel (" peuple de Rrom " en Sinti*).
 
Le peuple Rom dans l'histoire
 
C’est vers l'an 1000, que les Roms quittèrent l'Inde et l'Egypte dont ils sont originaires pour se rendre en Perse. Ils atteignirent les Balkans vers le XIVème siècle. Se dispersant à travers l’Europe, ils se christianisèrent au contact de la population chrétienne européenne.
 
C’est en Europe de l’Ouest, qu’ils connaîtront leur plus grandes vague de migration au XVIème siècle, où certain pays n’hésiteront pas à les déporter dans les colonies africaines et Américaines. Jusqu’au XXème siècle, les Roms se retrouveront plus ou moins en bon terme avec les Européens.
 
Mais, dès 1930, ils seront victimes de la politique raciale des nazis et de leur programme d'extermination et de génocide.
On dénombre entre 250 000 et 500 000 déportés et tués sur les 700 000 qui vivaient en Europe. Cette période porte pour les Roms le nom de Samudaripen, c’est à dire "meurtre total" en langue Romani.
 
Les Roms d’aujourd’hui
 
On estime qu’il y a entre 7 et 9 millions de Roms qui vivent en Europe. Beaucoup de Roms sont toujours victimes de la tziganophobie. Et celle-ci ne peut être combattue que par la reconnaissance de leur histoire, de leur culture, et de leur contribution au patrimoine européen.
 
Par l'ignorance ou par des d’idées reçus, ils sont encore victimes à différents degrés du racisme et de la discrimination.
 
Un devoir de mémoire
 
De nos jours, l’ampleur du génocide des Roms n’est pas assez reconnue au près d’un large public, et certains ignorent même son existence. Cela est probablement du au fait qu’il aura fallu attendre 1982 pour que l’Allemagne reconnaisse officiellement ses responsabilités et en France seulement 1997, pour qu’un Président de la République y fasse référence, pour la première fois, dans une cérémonie en mémoire des victimes de la déportation... Lire l'intégralité.