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Comme dans toute bonne propagande, l'information n'est pas totalement fausse. Mais n'est pas vraie pour autant. On la retrouve, formulée avec moult précautions, dans un article du quotidien en anglais The Jerusalem Post. Mais à aucun moment le vénérable quotidien n'affirme l'imminence de cette "évacuation" qui reste la dernière des options possibles dans l'éventualité d'une détérioration encore plus dramatique de la situation. "Selon les leaders de la communauté, les violences de la semaine dernière ne sont pas liées aux juifs et ces derniers ne se sentent pas particulièrement menacés", précise même le journal. Le Rabbin Refael Kruskal, qui dirige l'association caritative Tikva, y détaille toutes les mesures de sécurité envisagées par la communauté - et elles concernent uniquement les enfants. Son idée, par exemple, est de les envoyer dans un camp de vacances à l'extérieur de la ville si la situation se dégradait à l'approche du week-end de commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son confrère de la congrégation orthodoxe Chabbad, Avraham Wolf, est peut-être plus alarmiste : il évoque le recrutement de gardes armés ainsi que ces fameux "70 autobus" qui se tiennent prêts pour mettre les enfants à l'abri. Mais une fois de plus, le Rabbin précise qu'il s'agit d'un dernier recours et qu'il espère qu'il n'aura pas à prendre cette décision… Lire la suite.