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La table ronde a été ouverte par le cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris, où il a été le successeur du cardinal Lustiger. Henri Tincq, puis Richard Prasquier, l’universitaire Michel Fourcade, le père Antoine Guggenheim, directeur du pôle de recherche au Collège des Bernardins et Michel de Virville, directeur des Bernardins ont chacun évoqué des souvenirs personnels du cardinal Lustiger, puis, traité de façon plus approfondie de certains pans de son œuvre. Richard Prasquier, pour sa part, s'est attaché à montrer la réception de la personnalité du cardinal par le monde juif, en analysant dans l'histoire les divers exemples de conversion et l'empreinte mentale qu'elles avaient laissée. Dans ce cadre, le Président du Crif a souligné que le cardinal Lustiger, accueilli avec suspicion et parfois avec hostilité au début de son épiscopat avait, par son action et la force de son engagement, progressivement recueilli le respect, souvent l'admiration et parfois l'affection de la grande majorité de la communauté juive de notre pays, alors même que sa double identité de Chrétien et de Juif à la fois n'allait évidemment pas de soi.