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Published on 5 October 2021

Crif - Francis Kalifat échange avec Marlène Schiappa au sujet de la lutte contre l'antisémitisme en France

Mardi 5 octobre, le président du Crif, ainsi que plusieurs représentants de la communauté juive de France, ont été reçus par Marlène Schiappa, Ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté, pour aborder ensemble la question de la lutte contre l'antisémitisme en France.

Cette rencontre fut l'occasion de faire un point sur la situation de l'antisémitisme et du risque terroriste dans notre pays.

La Ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa a reçu, en présence de Louis-Xavier Thirode, conseiller des Cultes au ministère de l'Intérieur et de Sophie Elizéon, déléguée interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), les représentants de la communauté juive de France : le président du Crif, Francis Kalifat, le président du Consistoire, Joël Mergui et le président du FSJU, Ariel Goldmann.

Marlène Schiappa a rappellé l’action résolue du gouvernement contre l’antisemitisme, alors qu'aujourd'hui même, une résolution était discutée sur l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA par le Sénat. Le vote de la résolution est proposé par la majorité sénatoriale et porté par les sénateurs Bruno Retailleau et Hervé Marseille. Marlène Schiappa a assuré que le gouvernement s'associait pleinement à cette résolution.

Le sujet de la sécurité, et notamment de la protection des lieux de cultes, a ainsi été évoqué, tout comme la tentative d'attentat à l'encontre de synagogues, récemment déjouée par la DGSI. 

Sophie Elizéon (DILCRAH) a ensuite présenté les grandes lignes du plan de lutte contre l'antisémitisme qui doit être présenté par la DILCRAH et auquel doit être intégré, en préambule, la définition complète de l'antisémitisme de l'IHRA ainsi que ses exemples.

Francis Kalifat s'est à son tour exprimé et a évoqué la nécessité d'un lien plus fort entre la justice et la police ainsi que l'élaboration d'un rapport annuel faisant état des condamnations pour pouvoir suivre les poursuites pénales à l'encontre des individus commettants des actes antisémites.

Dans cette optique, la question de la haine sur Internet a été soulevée afin de trouver des solutions au problème de l'anonymat en ligne et d'obtenir des réponses pénales aux propos antisémites.

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