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Comme elle l’avait organisé par trois fois en 2014, 2017 et 2018 L’AMIF (Association des Médecins Israélites de France) a organisé une lecture publique des noms des 201 médecins juifs et étudiants en médecine juifs, assassinés parce que juifs, pendant la seconde guerre mondiale par les nazis et leurs complices.
Ces médecins et ces étudiants en médecine juifs, morts parce que juifs ont été pris au piège d’une rafle ou encore détenus comme otages ou sinistrement dénoncés ; certains ont été fusillés par la Milice mais la plupart ont été déportés entre le 27 mars 1942 et le 11 août 1944.
« On a retrouvé leur date de naissance, le sujet de leur thèse, leur spécialité, leur mode d’exercice, la date de départ et le numéro des 78 convois qui, de Drancy, Lyon, Beaune-la-Rolande, Angers, Compiègne ou Pithiviers les ont conduits à Auschwitz, Birkenau, Buchenwald, Maïdanek, Sobibor ou Kaunas en Lituanie. » explique le Dr Jonathan Taieb, Secrétaire Général de l’AMIF, association fondée en 1952 par des médecins survivants de la Shoah.
Après les allocutions de Bruno Halioua, Jean-Jacques Avrane, Sarah Ouakil et Dominique Dahan, nous avons procédé à l’allumage d’une flamme, suivi de la lecture des noms par des étudiants, d’une minute de silence et de la récitation du Kaddish. Une émouvante cérémonie en l’honneur de victimes innocentes.