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Il a pu ainsi informer le philosophe des dernières informations qu'il avait sur l'Affaire après ses rencontres avec le Procureur de Paris et le Ministre de l'Intérieur. Il ressort des informations de l'enquête que l'assassin qui, selon les témoignages de voisinage, récitait des sourates du Coran pendant qu'il torturait Mme Halimi, l'a défenestrée au cri de "Allahou Akbar".
Alain Finkielkraut a exprimé son émotion sur le silence qui entoure ce crime aux caractéristiques antisémites évidentes, caractère antisémite pas encore retenu dans la procédure judiciaire. Il a notamment exprimé l'intention des 17 intellectuels qui avaient publié une tribune pour rompre le silence qui s'est installé autour de cette triste affaire, dont ni la presse ni les politiques ne parlent. Il a malheureusement constaté que "la tribune, signée de personnalités de haut rang dans la société française n'a pas suscité l'intérêt escompté". Selon le philosophe, il existe dans la société française une incapacité à reconnaître et à nommer l'antisémitisme d'origine islamiste.
Francis Kalifat a réitéré l'intention du Crif de faire valoir la vérité sur ce crime antisémite du meurtre de Sarah Halimi, afin de "ne pas la tuer une deuxième fois et de permettre à sa famille de faire son deuil avec dignité et reconnaissance du crime pour ce qu'il fut : un crime antisémite au cœur de Paris, en 2017".
Serge Dahan, Trésorier du Crif, Me David-Olivier Kaminski, Membre du Bureau exécutif et avocat de la famille Halimi et Robert Ejnes, Directeur exécutif du Crif, assistaient également à l'entretien.