Tribune
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Publié le 8 Février 2013

Auteur d'un scandaleux tweet diffamatoire, Kulhood Badawi est enfin « remerciée » par l'ONU

 

Par Hélène Keller-Lind

 

Il aura fallu un an à l'ONU, mais surtout beaucoup de détermination de la part de l'ambassadeur d'Israël à l'ONU ou de divers organismes, comme Honest Reporting, pour qu'enfin, au bout d'une enquête d'un an, une Arabe israélienne particulièrement haineuse à l'encontre d'Israël soit « remerciée » en catimini par son employeur, l'ONU. Dans un tweet repris mondialement elle avait posté la photo d'une fillette palestinienne ayant trouvé la mort dans un accident de balançoire en 2006, imputant son décès à une réplique israélienne sur Gaza en 2012. Elle contribuait ainsi à la propagation de la haine antisémite  dont on voyait une terrible manifestation avec les assassinats perpétrés à Toulouse un mois plus tard.

 

Enfin, justice a été faite. On peut le supposer, tout au moins, car c'est en catimini que l'ONU s'est séparée de son employée, Kulhood Badawi, travaillant pour son compte à Jérusalem.

 

Une Arabe israélienne particulièrement haineuse contribuait en février 2012 à propager la haine d'Israël et des Juifs

 

Cette Arabe israélienne particulièrement haineuse à l'égard d'Israël, diplômée pourtant de l’Université israélienne de Haïfa, avait publié sur son compte Twitter la photo d’une enfant palestinienne morte six ans plus tôt dans un accident de balançoire, en accusant les forces israéliennes de l’avoir tuée en 2012 à Gaza. Ce Tweet scélérat avait été en tête des messages retransmis sur ce réseau social

 

Le site desinfos.com publiait ceci à l'époque : « Une photo mise en ligne par une Arabe israélienne pétrie de haine, employée de l’ONU http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=30435

 

« L’information semblait digne de foi. La photo de la fillette, tuée le 11 mars, selon la légende l’accompagnant, avait été mise en ligne par une employée de l’ONU décrite par ses amis comme féministe et militante des Droits de l’Homme. Cette Arabe israélienne de Nazareth, présentée comme palestinienne, mettait en ligne en 2011 une vidéo dans laquelle elle expliquait lutter activement contre « l’occupation ». Disant faire « partie de la société israélienne », elle accusait pourtant Israël en ces termes « ce pays a fait de moi une réfugiée palestinienne dans mon propre pays, il est responsable de ma Nakba... et de l’occupation de mon peuple qui vit dans les frontières de 1967...il est responsable de millions de réfugiés dans le monde arabe ».

 

On la voit filmée complaisamment en meneuse dans des rallyes accusant Israël d’occuper toute la Palestine – lire Israël -. Dans cette vidéo elle se targue d’avoir été active au sein du parti politique arabe israélien Hadash lorsqu’elle était étudiante à Haïfa – en Israël-. Khoolod Badaw se plaint que ses activités multiples, notamment au sein des syndicats d’étudiants arabes l’aient fait exclure de l’université quelque temps.

 

Comparant le quartier où elle a grandi à « un grand camp de réfugiés », elle est filmée dans la maison confortable de ses parents à Nazareth et décrit la colère qui a baigné son éducation et son rejet de tout ce qui est israélien – sauf ses études, semble-t-il...- . Elle se plaint du « régime raciste » en place, selon, elle en Israël. Une haine d’Israël la pousse à aller faire ses courses à Amman en Jordanie, car, dit-elle « la question ne se pose pas, ce que l’on achète n’est pas fabriqué en Israël ». Selon elle les terres dont ont été expulsés les Palestiniens de Safuri, dont sa famille est originaire, ont été volées et sont occupées par un kibboutz. Dans sa diatribe elle accuse les Israéliens d’être différents, car occidentaux, de tenir un double langage et d’avoir construit sur les « ruines d’une nation ».

 

C’est cette femme dont la haine viscérale d’Israël est connue que l’OCHA – Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires pour l’ONU– emploie à Jérusalem comme « coordinatrice de l’information et des médias dans les Territoires palestiniens occupés ». Ce qui donne une idée de l’objectivité du travail de cette organisation. C’est cette femme haineuse qui a posté sur Internet une photo en tête des tweets sur Gaza...

 

Une photo datant de 2006 d’une fillette morte dans un accident

 

Israël démentait, montrant que cette photo était en réalité celle d’une fillette morte en 2006 lors d’un accident. Prise en flagrant délit de mensonge, Khoolod Badaw déclarait laconiquement sur Twitter « Correction: j’ai tweeté la photo en pensant qu’elle était du dernier round de violence et il s’avère qu’elle est de 2006. Ceci est mon compte personnel ». Depuis elle ne se manifeste plus sur les réseaux sociaux. Mais, compte tenu de la haine d’Israël qu’elle ne se privait pas d’exposer, compte tenu du poste qu’elle occupe il semble exclu qu’il ait pu s’agir d’une simple erreur...

 

L’Ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, Ron Prosor, a demandé son départ et a demandé que l’OCHA prenne officiellement ses distances par rapport à son employée.

 

Des associations comme Honest Reporting dénoncent cette imposture et demandent que les Nations unies ouvrent une enquête sur cette employée. Une pétition pour demander son renvoi a été ouverte.

Les amis politiques de celle-ci crient à l’erreur et à la chasse aux sorcières... »

 

Quelques jours avant la tuerie de Toulouse

 

On était à quelques jours de la tuerie de Toulouse, le terroriste Merah avait alors dit vouloir venger « les enfants palestiniens »...http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=30490

 

Justice est faite un an plus tard, mais l'ONU doit employer par dizaines des Kulhood Badawi plus prudents, biaisant les rapports officiels

 

Israël avait aussitôt démenti, montrant que la photo publiée avait été prise dans des archives de Reuters datant de 2006. L'ambassadeur d'Israël aux Nations unies n'a eu de cesse de réclamer que justice soit faite. Ce que demandaient aussi des organisations telles Honest Reporting qui lançaient une pétition dans ce sens http://honestreporting.com/khalood-badawi-finally-fired-from-un/

 

Il aura fallu un an à l'ONU pour boucler son enquête...et se séparer de son employée discrètement, son contrat n'ayant pas été renouvelé, rapporte le Jérusalem Post http://www.jpost.com/LandedPages/PrintArticle.aspx?id=302418

 

Compte tenu de ses années d'ancienneté, elle touchera sans doute une pension de son employeur onusien.

 

Ce qui fait aussi frémir dans cette affaire, c'est que des employés de l'ONU comme elle doivent être très nombreux. Mais ils ont l'intelligence de ne pas se dévoiler, continuant ainsi à mener un redoutable travail de sape puisqu'ils établissent des rapports influant les politiques internationales concernant l’État hébreu. Politiques très hostiles, on le sait.