Par Mattea Battaglia
L'« affaire Merah », sujet sensible en classe ? Un mois après la mort, le 22 mars, du tueur de Toulouse et de Montauban, l'onde de choc se propage encore dans des établissements scolaires. Certains enseignants ont été confrontés aux questions délicates de leurs élèves après la fusillade de l'école juive Ozar-Hatorah de Toulouse, le 19 mars, qui a fait quatre morts, dont trois enfants. Confrontés aussi à l'émotion de leur classe, tenue de respecter, le 20 mars à 11 heures, une minute de silence en hommage aux victimes sans avoir eu le temps de s'y préparer. Confrontés enfin, pour quelques-uns d'entre eux, à des remarques, des débordements d'élèves face auxquels ils se sont parfois sentis démunis.