Accueilli par Richard Prasquier, président du CRIF, Ehud Olmert a déclaré avoir "rencontré, [en Nicolas Sarkozy], une personne qui est un ami sincère et véritable de l'Etat d'Israël et du peuple juif… qui dit la même chose depuis son élection à la présidence de la République, -et j'ai une bonne mémoire !- qu'avant son accession à cette fonction. Citant toujours le président de la République française, Ehud Olmert a redit avec force ce qu'il a entendu de la bouche de Nicolas Sarkozy : "La sécurité d'Israël n'est pas négociable."
Sur l'Iran, Ehud Olmert, fort de ses échanges avec le président Nicolas Sarkozy, mais aussi avec le président Vladimir Poutine qu'il a rencontré le 18 octobre, a pu affirmer : "la menace iranienne n'est pas exclusivement dirigée contre Israël, mais contre toutes les démocraties occidentales, tous les défenseurs d'une société humaniste, pluraliste, capable d'évolution… Israël ne conduira pas la lutte contre la tentative iranienne de se doter de l'arme nucléaire, mais elle fera parti d'un ensemble de nations démocratiques pour lesquelles un Iran nucléarisé n'est pas admissible."
En vue de la réunion d'Annapolis, Ehud Olmert a déclaré : "Cette réunion ne sera pas un lieu de négociation, mais le moment pour fixer le cadre de ces négociations. Le chef du gouvernement israélien s'est fait le fervent avocat du processus de paix : ".Israël est un Etat fort. Il peut se permettre de négocier sur les points les plus difficiles pour arriver à la paix. Actuellement, il y a des dirigeants palestiniens prêts à vivre avec l'Etat juif, opposés au terrorisme. Ceci nous encourage dans le processus pour établir la sécurité d'Israël, qui sera d'autant plus réelle qu'elle reposera sur la paix."
A l'aube de la célébration du 60ème anniversaire d'Israël, Ehud Olmert s'est félicité de la réussite économique et technologique de son pays, citant le chiffre de 24 milliards d'investissements étrangers en un an.
Cette soirée s'est conclue par les bénédictions du grand rabbin de France, Joseph Sitruk.