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Le Président du Crif a pris la parole sur RCJ le 3 juillet après le premier tour des élections législatives pour rappeler la position du Crif : « le front républicain doit battre le RN sans compromission avec LFI ». Il a notamment rappelé qu’il est essentiel quand on est juif, d’avoir le sens de l’histoire et du temps long. « Jamais dans l’histoire, le populisme, le nationalisme n’ont été un rempart face à l’antisémitisme, quels que soient les discours. »
Yonathan Arfi a redit qu’il était crucial de continuer à parler de l’antisémitisme de La France insoumise tout en regardant aussi avec lucidité les candidats du Rassemblement national dont nombre d’entre eux ont des comportements inacceptables, ainsi que l’ADN du parti.
"Il est crucial de continuer à parler de l'antisémitisme de LFI et de regarder aussi avec lucidité les candidats du RN, nombreux à avoir des comportements inacceptables." @Yonathan_Arfihttps://t.co/kLjdZKm77U pic.twitter.com/RijexWqfD7
— Radio RCJ (@RCJRADIO) July 3, 2024
Ariel Goldmann, Président du Fonds social juif unifié (FSJU) a redit combien dimanche nous serons face à un choix historique. « Les extrêmes, les populismes n’ont jamais amené rien de bon dans les pays où ils existaient, et n’ont jamais ramené la paix, le calme et la sérénité pour les communautés juives. »
Philippe Meyer, Président du B’nai B’rith France a également pris la parole pour rappeler avec force que « la voix du juste milieu [devait] résonner ce dimanche ». « Dans 90 % des circonscriptions ce dimanche, nous aurons le choix entre un autre candidat que ces deux forces extrêmes, ni Rassemblement national, ni France Insoumise. Jamais dans l’histoire, les partis populistes et extrémistes ont été des solutions, ils ont toujours été des problèmes. Jamais ils n’ont été des remparts pour les peuples, et le peuple juif en sait quelque chose. Ce dimanche nous avons donc ce choix historique à faire contre les extrêmes, contre le Rassemblement national, contre la France Insoumise. »
En déplacement à Beaune en Bourgone à l’occasion du tour de France de la République de l’UEJF, Yossef Murciano, Président élu de l’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF), rappelle avec force que dimanche, il faut voter contre les extrêmes, « contre les idées xénophobes, racistes, antisémites du Rassemblement national et contre la diffusion des idées antisémites de la France insoumise […] il reste une troisième voix, la voix républicaine ».
Arié Flack, Président de l’œuvre de secours aux enfants (OSE) a rappelé que la mission de l’OSE était d’offrir « un cadre chaleureux et sur pour grandir et faire d’eux des hommes et des femmes accomplis » mais aussi « des citoyens amoureux de la République et de la démocratie ». « Parce que notre projet est républicain, démocrate, humaniste, ouvert et laïc, je veux pour nos enfants un futur désirable, une France apaisée, inspirante, radieuse. Je ne veux ni de la fermeture chauvine, xénophobe et raciste du Rassemblement nationale, ni de la division, de la haine, de l’outrance antisémite de La France insoumise. » Arié Flack a conclu avec force : « Pour nos enfants, je choisis la République ».
Patrick Klugman, Président du Comité français pour Yad Vashem introduit cette vidéo en se présentant comme « un ni-niste convaincu », convaincu qu’on ne pouvait voter « ni pour le RN ni pour LFI », rappelant que « les bulletins sont les antidotes à la peste et au choléra ». « D’abord il faut se mobiliser, ensuite il faut voter, […] et nous avons de nombreux choix pour les candidats républicains qu’il reste […] pour éviter le choix funeste. »
Alain Chouraqui, Président-Fondateur de la Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation et Directeur émérite au CNRS a fait part de ses inquiétudes quant à la situation politique qui semble grave pour la société française, le pays et la communauté juive. « L’histoire alerte le présent. »
Mohamed Sifaoui, journaliste et écrivain, a tenu à rappeler son histoire personnelle et son attachement profond à la République et à ses valeurs. « Le vote Rassemblement national est un vote antirépublicain, tout comme l'est le vote pour La France insoumise ». Il appelle à un « véritable sursaut national » et insiste sur le fait que « la colère, qui n’est pas un programme politique, ne doit pas être le seul moteur pour guider les choix électoraux des citoyens ». Chaque personne attachée aux valeurs de la République doit adopter le mot d'ordre : « Ni LFI ni RN ».